Parachath Ekev, par le rav David Gold

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Autour de la table du Chabbath, rav David Gold

Le mérite de ces paroles de Tora est consacré à la guérison complète de Sara bath Esther parmi tous les malades du clall Israël (famille Guez Paris)

Cette semaine, je change un petit peu la formule du feuillet. Dans un premier temps je commence par une explication intéressante sur un de versets de notre section puis je vous propose un « Quiz ». En effet, la plupart d’entre vous sont en vacances, donc je vous invite à réfléchir sur quelques questions épineuses de Halakha (loi juive) durant ces jours ensoleillés…

Dans la Paracha est écrit un très intéressant verset : » Comme un homme gronde son fils, de la même manière Hachem te réprimandera…« . Au travers ce passage, Moché Rabbénou donne une leçon de foi/Emouna au Clall Israel. En effet, la Tora nous indique un principe : D’ Se comporte avec Son peuple comme un père se comporte avec sa progéniture. C’est-à-dire que si le fils vient à s’écarter de la voie de ses parents, le père sera enclin à le réprimander. Pareillement Hachem punira son fils (le Clall Israel) dans le cas où il se détourne de sa loi. (Ndlr: l’art de la réprimande au sein de nos familles et surtout à notre époque, n’est pas à utiliser sans réflexion. Les livres traitant de l’éducation l’enseigne d’ailleurs largement : notre époque ne nous permet pas de gronder ou de donner des corrections comme on l’entend à nos chères petites têtes blondes… La réprimande doit être utilisée à très petites doses. La raison à cela est multiple, mais peut-être qu’une des raisons principales c’est l’exigence en terme de morale dans nos familles (religieuses) qui est très élevée  par rapport au laxisme de la société ambiante. Donc à force de dire « David fait ton Birkat, David fait la prière, David ne touche pas au mouktsé le Chabbath, etc… » le petit David (nom d’emprunt), s’il n’a pas une grande dose d’amour pour ses parents, risque fort vers l’âge de l’adolescence de vaquer vers d’autres horizons éloignés des aspirations originelles des parents… Donc on aura compris: il vaut mieux ne rien dire et faire régner une bonne atmosphère dans la maison et aussi beaucoup prier le Ribono chel Olam pour ses enfants…).

Cependant le Sefer Hamitsvot Gdolot (Smag) –très ancien livre de l’époque médiévale qui rassemble toutes les litsvoth de la Tora- nous apprend de ce verset qu’il existe une Mitsva particulière. En effet, si un homme fait Techouva (repentir) et malgré tout voit que les choses de sa vie se dégradent. Par exemple le chiffre d’affaire de son magasin sur les grands boulevards dégringole (alors qu’il vient de le fermer le jour du saint Chabbath), ou encore que le découvert de sa CB est encore plus grand depuis qu’il a pris la décision d’aider les bonnes œuvres et de faire Techouva (par exemple en aidant l’édition d’un super livre sur les Paracha de la Tora ‘Au cours de la Paracha » etc..). Malgré tout –explique le Smag- il existe une Mitsva positive (‘Assé) de considérer que ces différentes tuiles sont pour notre bien. Car, précédemment, avant qu’il ait fait Techouva, D’ lui payait la monnaie de ses Mitsvots (la Tsedaka,et aussi les honneurs vis-à-vis de ses parents, etc…) dans ce monde-ci (par exemple il changeait tous les ans sa BMV dernier cri…) au risque de lui faire perdre la part de son monde à venir ! Comme Hachem fait avec tous ceux qui le haïssent (par exemple les Pharaons des temps anciens, les chefs du Hezbolah, les dirigeants néo-nazis qui pullulent, etc…) qui reçoivent beaucoup d’honneurs dans ce monde-ci mais seront promu à un profond enfer dans le monde à venir (et ce n’est pas parce qu’on est ‘gentil’ qu’on n’a pas droit aux enfers et à l’inverse, dans le cas où ils se sont bien comportés aux délices du Paradis). A l’inverse des hommes que D.’ aime, Il (Hachem) leur fait payer dans ce monde-ci les fautes qu’ils doivent  éponger afin de leur faire hériter du Paradis dans le monde à venir (Gan Eden). Donc même si un homme  fait Techouva et trouve que les choses matérielles de sa vie ne s’arrangent guère, il aura une Mitsva de considérer que ce qui lui arrive selon: c’est comme un père qui gronde ses enfants (pour les fautes commises afin de lui faire hériter d’un grand monde futur) ! » Fin des paroles magnifiques du Smag (Mitsva 17). De là on apprendra deux choses. Premièrement que toutes les vicissitudes de la vie ont pour finalité de nous faire gagner le monde à venir. Donc tout celui qui aurait des difficultés d’admettre cette donnée de base devra au plus vite essayer de régler son problème (par exemple de se procurer le livre ‘Au cours de la Paracha » car il semble que le phénomène du Monde futur est largement décrit aux cours de ces 490 pages… Autre possibilité de se rendre à un séminaire de vulgarisation des principes du judaïsme ou de prendre contact auprès d’un rav le plus proche de la maison…) ! Car une vie sans comprendre cette axiome de base du judaïsme restera bien opaque et rendra amère (la vie)… D’autre part, on comprendra que ce n’est pas forcément parce que j’ai fait Techouva que d’un seul coup les choses deviennent toutes roses… Il est vrai que d’une manière générale le repentir offre à l’homme une guérison de nombreuses plaies (spirituelles et aussi matérielles), cependant il existe des cas où D’ tient à mettre à l’épreuve notre valeureux homme s’ il est véritablement entier dans sa décision de se rapprocher de la Tora ou simplement encore s’il lui reste un lourd passif à éponger. Le calcul est profond, mais les Sages l’enseignent bien : le jeu en vaut la chandelle (car nous ne sommes pas éternels sur terre, or notre âme hérite du monde à venir pour l’ETERNITE ! Combien d’années dure l’éternité d’après vous ? 70 ans, 80 ou des millénaires ou des millions d’années ou peut-être plus… qui sait ?).

Le Or Ha’haim nous apporte un autre éclairage sur ce même verset. Et il explique qu’un homme ne réprimandera que son fils et pas celui du voisin de palier… Ce n’est que parce qu’il souhaite que son fils réussisse dans sa vie qu’il ne tolérera pas que son enfant se comporte d’une mauvaise manière. Pareillement Hachem punit les fauteurs du Clall Israël et pas des nations du monde (à l’image du fils du voisin). De là on apportera une réponse aux sempiternels revoltés de la communauté qui disent que le peuple juif à beaucoup trop souffert pour pouvoir s’appeler le peuple élu ! La réponse est précisément l’inverse ! C’est parce qu’on est le peuple choyé d’Hachem, que D’ ne tolère pas que Ses enfants se comportent comme les autres peuplades de la planète (avec les gays parades, la grande permissivité dans le domaine des mœurs et aussi les truanderies, etc…).

A bien réfléchir pendant le temps des vacances (à la campagne ou dans les Alpes…).

Quiz pour les vacances (tiré d’un feuillet écrit par le rav Arié Diner Chlita de Bené Brak).

1° Peut-on trouver le cas d’un homme qui doit mettre les Tephillines avant le Kidouch du Chabath (matin) ou même après, mais pas durant la récitation de son Kidouch ?

2° Comment expliquer le fait qu’un homme bien avant le coucher du soleil du samedi soir n’aura plus le droit de manger avant d’avoir fait la Havdala ?

3° Quel livre est Mouksé (interdit à déplacer le jour du Chabbath) un seul Chabbath, une fois sur plusieurs années et pas dans n’importe qu’elles lieux ?

4° Quelle est la loi (Halakha) qui est commune à Hanoucca /Ethrog (Souccoth)/ et les Tefilinnes ?

5° Comment peut-on trouver le cas d’un enfant qui devient grand/adulte puis après quelques temps retourne au statut de « petit » ?

Réponses

1° Il s’agit du cas d’un homme qui a perdu la notion du temps (par exemple il se retrouve seul dans le désert) et ne sait plus quand tombe le Chabbath. La Halakha stipule qu’il devra compter 7 jours, et le 7° jour il devra faire le kidouch et la Havadala (afin de se souvenir du jour du Chabbath). Cependant, puisqu’il ne sait pas véritablement la date, il devra mettre tous les jours (ainsi que le jour de son Chabbath d’après son calcul des 7 jours) les Tefhilinnes car il existe une Mitsva de mettre les Tefilinnes tous les jours. Cependant, au moment où il fera le Kidouch, il ne pourra pas mettre les Tefillinnes car ce sont deux Mitsvoth qui se contredisent (en effet, le jour du Chabbath il est interdit de mettre les Tefiliinnes. Donc c’est juste au moment de son Kidouch qu’il ne pourra pas porter les Phylactères. Biour Halakha 344.1 « Afilou »).

2° Un homme peut faire la prière du Motsé Chabbath à partir du Plag Hamin’ha (une heure et quart avant le coucher du soleil). Même s’il fait encore grand jour, on pourra faire la prière des jours ouvrables (cependant il est sûr qu’on n’aura aucune permission de faire un quelconque travail après sa prière car la sainteté du Chabbath dépend de la nuit : la sortie des trois étoiles.) Cependant, on ne pourra pas manger tant que l’on n’a pas fait la Havdala sur du vin (Bour Halakha 299.1), c’est seulement après qu’on pourra manger. D’une manière générale les Sages ont interdit de manger à partir de la sortie du Chabbath tout le temps où on n’a pas fait la Havdala. Dans notre cas, après qu’on ait prié la prière des jours ouvrables on deviendra redevable de faire la Havdala avant de pouvoir manger donc on devra attendre la sortie des étoiles.

3° Les Sages ont interdit de lire la Meguilath Esther lorsque Pourim tombe un Chabbath de peur qu’on vienne à déplacer les rouleaux de parchemin dans la rue (et transgresser l’interdit de porter dans le domaine public). Donc la Meguila sera Mouktsé (interdit à déplacer même dans nos maisons). D’après cela, ce n’est qu’à Jérusalem et uniquement dans certaines villes qui font  Pourim le 15 Adar que la date peut tomber un Chabbath (la plupart des autres villes du monde lisent la Meguila le 14 Adar qui ne tombe jamais un Chabbath).

4° Toutes ces Mitsvoth sont accomplies sur le côté gauche. La menora de ‘Hanoucca est allumée à gauche de l’entrée de nos maisons, l’éthrog est pris dans notre main gauche (tandis que le louvav par notre droite), les Tefillinnes sont mis sur notre bras gauche.

5° Les Poskims (décisionaires) ont établi que dans les nations du monde la date de la majorité dépend du niveau de maturité intellectuel. Par exemple un gentil sera  astreint à accomplir les 7 lois de Noa’h qu’à partir du moment où il a suffisamment d’intelligence pour comprendre la nécessité de ces lois (l’idolâtrie, l’adultère, le vol, etc…). Or, dans le judaïsme, l’application des Mitsvoth commence à 13 ans (et pour les filles 12), âge du début de l’adolescence (maturité biologique). Donc il se peut fort bien qu’un jeune gentil âgé de 10/11 ans qui a déjà bien compris la nécessité de ces 7 lois de Noa’h devra les appliquer. Cependant à partir du moment où il voudra se convertir au judaïsme (seul ou avec ses parents) puisqu’il n’aura pas encore atteint l’âge de treize ans, il sera exempt d’appliquer (d’après la Tora) les mitsvoth (alors que précédemment il avait déjà un statut de « grand »)

Chabat Chalom             

David Gold

 On priera  Pour la guérison de Yacov Leib Ben Sarah parmi tous les autre malades du peuple d’Israël

Je tiens à la disposition du public dans la ville d’Elad – Israël, des exemplaires de mon livre. (Tout celui qui est intéressé à m’aider dans sa parution en France peut aussi me contacter). Mon téléphone : 00972 055 6778 747.

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