A la Maison Blanche, Mahmoud Abbas ment effrontément… qu’espérer dès lors ?

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Hélène Keller-Lind – Desinfos

Conférence de presse commune ce mercredi 3 mai 2017 à la Maison Blanche. Le Président Trump parle espoirs d’accord de paix entre Israéliens et Palestiniens que personne ne peut imposer mais qu’il faciliterait. Abbas ment, tentant de se faire passer pour un homme de paix qui représente un peuple qui souffre, affirmant que l’éducation palestinienne est centrée sur « une culture de paix ». Donald J. Trump se félicitait de la coopération des services de sécurité d’Abbas avec les Israéliens. Tandis que le Fatah d’Abbas justifie les salaires des terroristes palestiniens en prison….

La culture de paix selon Mahmoud Abbas

« Monsieur le Président, je vous affirme que nous élevons notre jeunesse, nos enfants, nos petits-enfants dans une culture de paix et que nous nous efforçons d’assurer à nos enfants, sécurité, liberté et paix, pour qu’ils vivent comme les autres enfants dans le monde et les enfants israéliens ». Déclaration de Mahmoud Abbas, président non élu de l’Autorité palestinienne et chef du Fatah, depuis la Maison Blanche, en ce 3 mai 2017, lors d’une conférence de presse conjointe avec son hôte, le Président américain.

Propos démentis par le nombre de victimes de la vague récente du terrorisme palestinien

Car Mahmoud Abbas mentait alors effrontément, devant les caméras, à son hôte, le Président Trump, qui venait de souligner que « il ne peut y avoir de paix durable à moins que les dirigeants palestiniens parlent d’une seule voix contre toute incitation à la violence et la haine. Il y a tant de haine…, mais on peut espérer qu’il n’y aura plus de telle haine pour longtemps. Il faut apprendre à tous les enfants de D’ à apprécier et respecter la vie humaine et à condamner tous ceux qui attaquent les innocents… ».

Une rencontre faussée dès le départ. Car une incitation multiforme à la violence et la haine sont constantes dans les territoires régis par l’Autorité palestinienne, on le sait. Entre autres, par la biais des « salaires » confortables versés aux terroristes appartenant à toutes la factions palestiniennes, terroristes jugés et emprisonnés, ou à leur famille, s’ils ont été tués en commettant un acte terroriste. Les représentants du parti de Mahmoud Abbas, le Fatah, multiplie d’ailleurs les déclarations justifiant ces versements. Utilisant parfois des arguments pour le moins contestables du genre : si nous ne les finançons pas ils risquent de se tourner vers l’État islamique…

De sempiternelles revendications et manœuvres en sous-main

On sait aussi que les dirigeants palestiniens sont à la manœuvre pour faire adopter une série de résolutions onusiennes pour nier tout lien entre le peuple juif, Israël, ses lieux saints, comme la dernière en date, adoptée le 2 mai 2017 par l’UNESCO.

Le lendemain de ce vote, depuis la Maison Blanche, jouant au vieil homme raisonnable et à la victime, Abbas réitérait ses revendications : « Frontières de 67, Jérusalem-Est capitale de l’État, réfugiés, prisonniers, fin de l’occupation, peuple qui souffre… ».

Le Président Trump, rappelant que Mahmoud Abbas avait signé un « premier accord israélo-palestinien avec le courageux Yizhak Rabin », disait espérer qu’un dernier accord serait enfin conclu et qu’il proposait d’agir dans ce sens en tant que « médiateur, facilitateur », évoquant, notamment, une coopération économique américaine accrue.

Autre point souligné par Donald Trump : la coopération entre les services de sécurité palestiniens et israéliens ou américains. Y compris pour combattre l’État islamique « et tous les terrorismes », disait Donald Trump. Ceci ne tenant pas compte de l’incitation au terrorisme de l’Autorité palestinienne et du Fatah ou le fait que leurs tentatives de rapprochement avec l’organisation terroriste du Hamas – qui vient de feindre d’amender sa Charte, tout en prônant la création d’un État ’allant du Jourdain à la Méditerranée – ont été multipliées.

Il faudra attendre la fin des discussions entre l’équipe d’Abbas avec l’Administration Trump, pour en savoir plus… On notera d’ailleurs que Mahmoud Abbas avait refusé de répondre à des questions posées par des journalistes.

 

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