À quoi servirait au monde arabo-musulman un État palestinien ?

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Par Therese Zrihen Dvir, pour Riposte Laïque

C’est bien la question que doivent se poser, à l’heure actuelle, les pays arabo-musulmans après avoir, à maintes reprises, tenté de détruire Israël…

À quoi leur servirait l’adjonction d’un État musulman palestinien ? À rien, sinon à la reconnaissance officielle d’un État terroriste.

Les pays arabo-musulmans se nombrent à 23 et leur majorité subit en permanence des turbulences intestines et/ou conflictuelles. Il faut bien entendu noter que la cause principale de leurs maux est leur inefficacité à se mesurer à un monde devenu plus ou moins ouvert au savoir et à la connaissance réelle de l’histoire de l’homme.

Ces pays sont généralement théocratiques, gouvernés en premier lieu par leur islam avec ses règles despotiques et corrompues. En outre, ils sont perpétuellement en guerre entre eux, par convoitise, prépondérance à l’expansion et rivalité… terrain très fécond aux hostilités.

Comme le disait si bien le Juif américain Henri Kissinger, « pourquoi créer un autre État musulman qui ne servira à rien, sinon qu’il deviendra un État islamique supplémentaire, tributaire du monde libre, inefficient, inopérant, tyrannique, et sans avenir au sein d’une communauté libérale et progressiste ? »

Contrairement à Israël qui est devenu entre-temps un État actif et grand contributeur à l’amélioration de la vie de l’homme, sur le plan médical, social, économique et sécuritaire.

Israël, en dépit de sa petitesse, est devenu une puissance.

Un État palestinien ne peut servir qu’à devenir le repaire de voleurs, de terroristes, de brigands… un véritable pied-à-terre pour tous les malfaisants.

Entre autre, la reconnaissance d’un État palestinien signifie que le terrorisme paie.

« La Charte du Hamas et les déclarations de ses dirigeants sont sans ambiguïté. Ses actions terroristes joignent l’acte à la parole : son objectif demeure la destruction d’Israël et le rejet des conditions élémentaires posées par la communauté internationale pour la reconnaissance en tant qu’acteur légitime dans la région. Le Hamas est aussi supposé faire partie d’un gouvernement palestinien d’union nationale. Dans ce contexte actuel, la reconnaissance d’un État palestinien sans aucun changement de position du Hamas équivaudrait à une reconnaissance internationale de la légitimité du Hamas. De son côté, l’Égypte a fermé sa frontière avec Gaza suite à un attentat terroriste d’envergure, tuant 30 Égyptiens. Comment l’Europe concilie-t-elle terrorisme et reconnaissance, dans ce contexte ?

Un État engage des responsabilités – les Palestiniens sont-ils aujourd’hui aptes à les assumer ? La réponse est clairement « NON ».

Et en effet, ayant été créé par la Ligue arabe, avec en tête l’Égypte – épaulée manifestement par le KGB russe -, un peuple palestinien fictif a vu le jour, majoritairement composé de terroristes arabo-musulmans. Son but réel et clairement déclaré depuis sa création cible l’anéantissement du petit État juif.

Aujourd’hui, les pays arabes ont fini par comprendre la nécessité de changer de cap et de rompre leur rhétorique coutumière et belliqueuse envers Israël, eu égard aux nouvelles menaces régionales provenant d’un pays islamique frère : l’Iran, et celles non moins dangereuses de l’Isis, califat islamique qui réussit dans certains milieux à entraîner dans sa course folle des factions palestiniennes – comme observé dans le cas de la guerre civile en Syrie et avec le Hamas et le djihad de Gaza.

Ces mêmes factions prétendues palestiniennes, créées par la Ligue arabe, se tournent aujourd’hui contre leurs créateurs, en premier lieu l’Égypte. La terreur n’a de projet réel que sa perpétuation et ses bénéfices. Il n’y a aucun idéal national, humanitaire ou autre. Ils sont des mercenaires dont le gain se résume dans leurs poches.

Les pays arabo-musulmans commencent à peine à assumer leur erreur. Certains tournent complètement le dos aux prétendus Palestiniens et s’attèlent à courtiser Israël. D’autres, plus rancuniers, s’accrochent encore aux fantasmes islamiques sans poids ni mesure, alors que dans leur sein s’élèvent déjà des voix plus rationnelles.

La démocratie frappe à leurs portes et plus le temps passe, plus il devient malaisé de contenir ses portées et effets.

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