En Algérie, un centre soigne les « accros » d’internet, le troisième dans le monde après la Corée du sud et la Chine

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« Internet, c’est une toile qui vous engloutit quand vous n’êtes pas vigilant, » raconte Fayçal, la voix nouée, en se remémorant « son addiction et sa descente aux enfers ».

Ce radiologue dont le prénom a été changé est en thérapie pour se désintoxiquer d’internet au Cisa (Centre intermédiaire de soins en addictologie) de Constantine, à 450 km à l’est d’Alger.

Ce centre est le premier du genre en Afrique et troisième dans le monde après la Corée du sud et la Chine (dans le secteur public), précise son directeur Raouf Boughefa.

Ouvert en 2012 pour traiter les addictions à la drogue, l’alcool et le tabac, il accueille depuis l’an dernier des patients de 13 à 63 ans accros à internet, Facebook, Instagram ou Twitter.

Les personnes conscientes de leur addiction y ont droit à une thérapie de soutien moral, avec des exercices de relaxation à effectuer quand le manque se fait sentir.

Le déni est traité par la thérapie cognitive et comportementale. Le patient, après une série de tests, raconte ses journées au praticien qui l’aide à « prendre conscience de son addiction puis à changer de comportement », explique Sihem Hemadna, psychologue.

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