Amona, avant le lendemain

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Amona, le dimanche matin 18 décembre à l'aube

Le drame concernant Amona n’est pas encore terminé, mais la pression monte…

Une grève a eu lieu à l’armée, provenant de soldats refusant de faire partie de ceux qui vont être envoyés à s’occuper d’Amona. Leur doléance a été acceptée, avec quelques mots confus concernant l’obligation de tout soldat d’obéir aux ordres.

Quant aux gens d’Amona eux-mêmes, une nouvelle proposition leur a été faite, une sorte de nouveau compromis les concernant, on déplace, mais on donne un autre site dans le même lieu, pour le double de caravanes, avec de quelconques garanties pour l’avenir. La cour suprême dans ce cas sera priée d’accorder un mois de plus aux partis en présence pour arriver à des conclusions acceptables (comme par hasard, Trump sera alors déjà président des Etats Unis).

Les personnes concernées vont-elles être capables d’accepter cela ? C’est là toute la question, qui devrait arriver à une réponse dans les heures qui suivent.

Certains ont rappelé les situations du passé, avec les agglomérations du Gouch Katif : les espoirs étaient fantastiques que quelque chose allait se passer en dernière minute, et même des autorités rabbiniques de ce groupe ont alors prononcé des prophéties en ce sens (hélas, quelle erreur !), ce qui a fait que les familles ont alors refusé tout accord. Au lieu d’avoir sur un plateau d’argent des solutions vivables, elles sont parties dans l’inconnu, et ont souffert de longues années durant de l’exil et du manque de stabilité. Il se peut, concluent-ils, que dans la présente situation cette perspective doive être prise en considération.

 

En parallèle, Netaniahou a donné ordre au ministre de la sécurité interne, Erdan, d’appliquer la loi stricto sensu envers les Palestiniens qui auraient construit leurs maisons sans tenir compte des lois et des droits des propriétaires.

Un poids, une mesure, non ?

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