Après le drame de Jérusalem : des mesures

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A Paris fire fighter hoses down flames in a blaze where seven people died and injured 14 in a rundown building which housed immigrants in central Paris late Monday August 29, 2005. The fire took place three days after 17 people died in a blaze in a crowded apartment block used by African immigrants in another Paris neighbourhood. REUTERS/Paris Fire Department/-Julien Pichot/BSPP-BIRP

La communauté française de Jérusalem, du pays et, dans le fond, de partout dans le monde, est très bouleversée par le drame qui s’est déroulé voici deux jours à Jérusalem, à Baka, quand une mère de famille a tué ses quatre filles, avant de mettre fin à ses jours.

Les raisons de cet acte ne sont évidemment pas clairs, si ce n’est le fait que cette personne avait été soignée pour des raisons psychiatriques auparavant, mais à ce qu’on sait, cela ne peut en aucune manière justifier ou permettre de prévoir une telle catastrophe.

Le père, on peut se l’imaginer, est effondré, et sa famille est venue de France pour le soutenir en un moment aussi difficile.

Le nom n’a pas été rendu public pour l’instant.

La municipalité de Jérusalem, pour sa part, a annoncé la création prochaine d’un bureau desservant le public français, anglais et russe, afin de permettre au public d’avoir un soutien dans les heures difficiles, et de faire appel aux services en question.

Il est vrai, a-t-on rappelé en ces tristes circonstances, que dans le monde il est admis que 10% des fonds attribués aux services médicaux sont utilisés dans le domaine des besoins psychologiques et psychiatriques, alors qu’en Israël, ce n’est que 4% de ces fonds qui passent à cet aspect des soins à apporter à la population.

Cela peut être une remarque importante, mais, bien entendu, n’explique pas comment une mère de famille que tous décrivent comme étant totalement correcte puisse arriver à une telle extrémité.

La municipalité semble admettre que le fond est celui de gens qui ont fait le pas de se rendre en Erets Israël – là, voici une dizaine d’années. Cela peut être un élément de piste, et il ne fait aucun doute que des personnes à l’équilibre précaire doivent réfléchir plus que d’autres à entreprendre leur ‘Alya.

Mais ces quelques points ne permettent pas de saisir l’immensité de la catastrophe !

Que l’Eternel envoie au père Sa consolation, et le courage de continuer…

 

4 Commentaires

  1. Je pense que votre article est rédigé sans empathie, on ne sait pas ce qui s’est passé.
    Vous devriez faire preuve de bienveillance, dans la rédaction de vos commentaires en évitant certains mots comme « Une mère a tué »… Il faut respecter les familles !

    • Cette histoire est évidemment dramatique, sans doute aucun. Mais elle nous pose problème tout de même : il s’agit d’un suicide et d’un quadruple meurtre… Vous voulez qu’on fasse quoi, qu’on décrive avec respect la personnalité de cette dame ? Même si, sans doute, elle a fait l’objet d’une profonde et horrible dépression, malgré cela, il est difficile, voire interdit, de faire preuve de sympathie. De là une certaine froideur de notre part, que nous n’aurions du reste pas expliquée si vous n’avions pas fait cette remarque. Mais il est important d’apporter cette précision.

  2. Il est vraiment dommage que vous n’ayez pas pris le temps de lire ou relire la guemara ברכות avant de rédiger votre ‘article’ (dans un français plus qu’approximatif):
    למד לשונך לומר איני יודע
    Cet ‘article’ est la démonstration pure et simple que vous ne savez pas et que vous parlez tout de même.
    Ça serait simplement ridicule si l’événement relaté n’était pas aussi tragique. Mais là vous salissez la mémoire d’un mort alors même que vous ne savez rien de cette femme et encore moins de ce qui s’est passé.
    Je vous en prie, la prochaine fois au lieu de tenter d’écrire des articles, relisez notre saint Talmud, cela vous évitera d’écrire de telles ignominies.

    • Désolé de vous avoir importuné avec notre français approximatif, pardons, plus qu’approximatif. Que vous dire ? Nous habitons depuis trop longtemps ici pour que notre français se soit maintenu réellement à un niveau correct, mais bon, cela n’est certainement pas le fond du problème. Mais si déjà, autant le dire, vous avez raison. En tout cas, si cela vous fait du bien au coeur, alors, acceptons-le avec largesse.
      Nous avons rapporté deux éléments qui ont été rendus publics : cette dame a un passé psychiatrique, et la municipalité lance un bureau d’accueil pour les ‘olim en provenance de l’étranger.
      1/ Donc on peut comprendre qu’il y avait une certaine difficulté chez cette dame. Permis, non ?
      2/ Donc la municipalité en a conclu qu’il faut, pour prévoir l’avenir et éviter ce genre de drames, organiser un bureau sachant comprendre quelles sont les familles en danger. Objectif, clair, net.
      Voilà ce que nous savions. Pourquoi devions-nous dire que nous ne le savions pas ?
      Avons-nous écrit plus ? Pas que je sache.

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