Dans la nuit de jeudi à vendredi, un attentat a provoqué la mise à mort de Kassem Suleimani, le chef de Al Quds, et l’un des plus proches du dirigeant iranien, et le responsable des divers groupes terroristes au Moyen Orient.
Ceci, dans le cadre de la nouvelle conduite américaine face aux provocations iraniennes. Après quelques heures d’hésitation, le public a été informé de la prise en charge de cette attaque grâce à une mise au point officielle émanant du Pentagone :
« Sur ordre du président, l’armée américaine a éliminé Kassem Suleimani, chef de la Force Quds des armes révolutionnaires, une organisation qui fait partie de la liste des organisations terroristes reconnues par les États-Unis. Le général Suleimani a activement travaillé à l’élaboration de programmes pour attaquer les diplomates américains et le personnel militaire en Irak et dans toute la région. Et A l Quds est responsable de la mort de centaines d’Américains et de responsables de la coalition, ainsi que de milliers de blessés, et il a attaqué les bases de la coalition irakienne ces derniers mois – culminant le 27 décembre, lorsqu’un Américain a été tué et deux autres blessés. L’attaque américaine à Bagdad est destinée à dissuader l’Iran d’entreprendre de futures attaques ».
Cet endossement américain peut soulager les angoisses israéliennes face à des représailles en provenance de l’un ou de l’autre des représentants iraniens dans la région, dans le nord ou dans le sud, mais le tout fait tout de même monter la pression à ce niveau.
D’un autre côté, il est plus qu’évident qu’il était temps que les Américains mettent une fin à leur conduite de retenue, car elle allait évidemment à l’encontre des intérêts du monde libre, quand on sait qu’avec les Arabes, la raison du plus fort est toujours la meilleure, et malheur à celui qui n’en fait pas montre…
