Les banques israéliennes réduisent la dette d’un magnat… de 92%

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Ne pas confondre hypothèque de pauvre et hypothèque de riche !

D’une façon générale, tout un chacun connait le principe auquel un emprunteur est assujetti. A savoir qu’il lui faudra rembourser la totalité de la dette contractée auprès d’un organisme financier avant que d’être autorisé à vendre un bien. D’une façon générale, aucune échappatoire possible. Tout un chacun devra s’y tenir, quel que soit le montant garanti. Point/barre !

Oui, si ce n’est que Eliezer Fishman n’est pas un emprunteur lambda ! Lui n’est pas redevable de quelques centaines, voire quelques milliers de shekels, non. La dette de ce magnat de l’immobilier se compte en dizaines de milliards de la dite-monnaie israélienne !

Une dette d’1,7 milliard de shekels pour Eliezer Fishman

 

Voilà qui fait la différence entre le pauvre et l’opulent. L’un est redevable de quelques kopecks et l’autre riche d’une dette de moult centaines de millions d’euros !

Un emprunteur roublard mais tellement sympathique… Auquel les plus grandes banques d’Israël, en l’occurrence les banques Leumi et Hapoalim, ne feront aucune difficulté pour accepter de continuer à lui prêter des sommes faramineuses, et ce pendant des années, sur la base de vagues promesses de remboursement… jamais transformées en un quelconque paiement…

Ceci-dit, notre richissime ancien magnat israélien, victime de la crise financière internationale et de la récession russe qui avaient décimé ses affaires et ses investissements, s’apprête à voir néanmoins aujourd’hui près de 92 % de son dû aux banques et aux autorités fiscales. Une dette d’1,7 milliard de shekels, effacée dans le cadre d’un accord conclu avec l’administrateur de son patrimoine, lui-même désigné par le tribunal.

140 millions seulement à rembourser

« L’accord, que les créanciers vont voter, permettra à Eliezer Fishman, qui possède encore entre autres le quotidien économique Globes et d’importantes parts dans le quotidien Yedioth Aharonot, de rembourser 140 millions de shekels pour commencer.

Et de racheter des actions de ses sociétés dans 5 ans pour 260 millions de shekels. Elles seront ensuite transférées à ses créanciers, (selon publication dans quotidien Haaretz).

Conclusion :

Facile désormais de prévoir quel sera le prix à payer selon que soyez pauvre et malade ou richissime et en bonne santé…

Cerise sur ce gros gâteau des plus favorables : ce compromis léonin permet à Fishman et sa femme de continuer à vivre sans aucun problème dans leur luxueux manoir de Savyon… Pour le moins, deux années de plus !

Question subsidiaire : serait-ce pour les banques le seul moyen de ne pas tout perdre ?

Source Coolamnews.com

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