La brith mila et la che’hita désormais protégées par la législation internationale

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Joint Session of the United States Congress

 La Chambre des Représentants a adopté à l’unanimité un projet de loi destiné à protéger le droit de pratiquer la brith mila et la che’hita en l’insérant parmi les critères pris en compte aux Etats-Unis pour évaluer le niveau de liberté religieuse à l’étranger.

Cette nouvelle ordonnance, qui s’inscrit dans le cadre d’une législation internationale sur la liberté de culte, est importante à plus d’un titre. Elle représente d’une part une mesure préventive prise pour éviter les plaintes provenant d’organisations qui pourraient chercher à faire interdire certaines pratiques religieuses sous des prétextes fallacieux, comme cela s’est déjà produit en Europe. Mais d’autre part, elle relance le débat sur la laïcité d’après des normes inhabituelles dans la vieille Europe, et plus particulièrement en France. A la différence, en effet, de la conception française de la laïcité – qui se trouve être, dans son principe même, extrêmement marquée dans son application pratique, élaborée sur la base d’un esprit antireligieux –, cette dernière est définie davantage dans la culture du « Nouveau Continent » comme le principe la liberté de culte et du respect des différences.

Ainsi, l’année dernière, une loi interdisant de porter atteinte aux cimetières juifs a été introduite dans le cadre de cette même législation, permettant d’aider ceux qui se battent contre la dégradation et la profanation de sépultures juives à travers l’Europe.

Le rav Abba Cohen, vice-président du département des affaires fédérales et directeur du bureau politique de la ’Agoudath Israël à Washington, a souligné l’importance de cette législation : « De nos jours, nous sommes confrontés à des mouvements qui tentent de nous priver de nos droits de pratiquer la che’hita et la brith mila en Europe et, malheureusement, aux Etats-Unis également », a-t-il souligné avant d’ajouter :

« Nous espérons que cette loi découragera les pays qui envisagent de prendre de telles mesures. Je suis convaincu que personne ne souhaite être considéré comme enfreignant la loi sur la liberté de culte, ni risquer de faire l’objet de sanctions ou de mesures exceptionnelles ».

 

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