Capsules pour Yechivoth !

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Une nouvelle notion a pris pied en Israël : des capsules (en hébreu : « capsouloth », et vous vous plaignez de ne pas connaitre cette langue ?) ! Elle s’applique particulièrement aux Yechivoth, en la période de corona.

Explication : il s’agit d’une formule innovante, que la situation a engendrée, permettant aux jeunes des Yechivoth (mais pas seulement, sauf que, pour l’instant, ce n’est que dans ces institutions que cette formule a réellement été adoptée : les écoles laïques ne l’ont pas fait, et elles en souffrent énormément, entrainant un renouveau de la vague d’infections au corona) de revenir à leur étude, au grand plaisir de tout le monde, de ces jeunes en tout premier lieu.

Ce plan a été approuvé par le ministère de la Santé. Selon le schéma, une capsule de 15 étudiants maximum pourra sortir et rentrer de manière contrôlée et sera soumise à un interrogatoire pour vérifier que nul n’aura été en contact avec une personne touchée par le corona patient cornéen ou une personne à qui s’applique une obligation d’isolement.

Selon les grandes lignes, l’approbation de la capsule continuera d’exister même après 14 jours et ne fusionnera pas avec les autres capsules de l’établissement.

Toutes les activités quotidiennes (cours, repas, prières, sommeil, etc.) se dérouleront tout en maintenant un cycle d’exposition en fonction de la capsule et en se détachant des autres capsules.

Les étudiants de la capsule peuvent sortir dans l’espace public, conformément aux directives mises à jour pour la mobilité publique

L’équipe enseignante est fixée par capsule. Au besoin, le personnel et les enseignants peuvent se déplacer entre 2 groupes tant qu’ils maintiennent une distance de 2 mètres entre eux tout en respectant les règles d’hygiène et en portant un masque.

Les visiteurs ne doivent pas être admis dans le groupe capsule.

Avant de manipuler ou de distribuer les aliments, le personnel engagé se lavera les mains, mettra un masque et portera des gants. La nourriture peut être servie par un employé qui se trouve derrière un pare-éternuements ou si la nourriture est emballée dans des plateaux / dans un emballage personnalisé. Les aliments atteindront la structure d’isolement dans les thermoports pour garder les aliments au chaud ou au froid respectivement. Les repas seront servis dans une zone désignée, chaque élève étant assis à une table et à 2 pieds l’un de l’autre. Les tables des convives doivent être nettoyées et désinfectées. Les élèves isolés ne cuisineront ni ne prépareront de nourriture avec le personnel du pensionnat.

Dans les toilettes, il faut prendre soin de faire du désinfectant au savon / alcool, des serviettes en papier jetables, du papier hygiénique, des poubelles et des sacs à ordures. Le lavage des mains doit être effectué fréquemment, en utilisant de l’eau et du savon ou en utilisant un désinfectant alcoolisé avant et après les repas et avant et après les toilettes, après la toux.

Lors des éternuements et de la toux, lorsqu’il n’est pas obligatoire de porter un masque, il faut prendre soin de se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir ou un coude jetable.
Chaque élève doit faire attention à nettoyer sa brosse à dents et à la ranger dans une tasse personnelle et séparée. Chaque élève doit s’assurer d’utiliser une serviette personnelle et séparée et sécher les serviettes sans contact entre eux.

Les résultats : dans 85 Yechivoth ce système a été suivi, provoquant la formation de 323 capsules, concernant 8400 élèves. Sauf dans une structure, à Telz Stone, aucun cas de nouvelle infection n’a été relevé ! Les responsables voient en cela un miracle, mais en tout cas, nul doute que cette méthode, pour astreigante soit-elle, devrait être appliquée partout ailleurs également.

2 Commentaires

  1. Désolé, mais on ne peut pas vivre dans un monde stérile. Dans une bulle. Une centaine d’écoles laïques sur 5000, c’est très peu. Toute exagération n’est pas bonne. Pire, nous entrons dans un système de répression-soumission. Il faut garder raison. Le port du masque nécessaire dans les espaces très fermés peut se justifier pendant un temps, mais dans la rue, à l’air, c’est absurde. Il y a une telle pression psychologique que, si D’ veut, quand arrivera l’automne, le monde va paniquer et tomber dans la paranoïa, la psychose collective extrêmement gravissime, avec les rhumes (qui sont des coronavirus). DR Azoulay.

    • Peut-être, mais le fait est que le ministère de la Santé israélien a décidé que le port du masque s’imposait, même dans la rue, et le fait est que jusqu’à présent, la population a été assez préservée. Pourquoi faire autrement ? A quel titre ? « On ne peut pas vivre… » Mais quand on tombe malade du fait du corona, que D’ nous en protège, on ne vit plus, effectivement…
      Là, quand les jeunes des écoles se retrouvent ensemble, dans un confinement certain, les résultats sont inquiétants, et le danger est grand pour un public plus large. A-t-on le choix ?

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