Alan Dershowitz boycotté par le New York Times pour avoir blanchit Trump

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Alan Dershowitz, juriste de renom et professeur de droit à l’Université de Harvard, est intervenu souvent ces derniers temps concernant les soi-disant actes illégaux commis par Trump et Cie dont les médias gauchistes ne cessent de nous rebattre les oreilles.

Que ce soit à propos du licenciement de Comey ou de la rencontre avec une avocate russe de Donald Trump junior, Dershowitz s’est employé à donner l’heure juste du point de vue légal. Pour le remercier de son objectivité et de son expertise, les médias pro-démocrates le boycottent.

Alan Dershowitz est un brillant avocat et universitaire américain né à New York au sein d’une famille juive orthodoxe. Ayant effectué la majeure partie de son cursus à l’école de droit de Harvard, il devient, à l’âge de vingt-huit ans, le plus jeune professeur dans l’histoire de cette faculté. Il s’est surtout fait remarquer comme avocat pénal, en défendant des personnalités célèbres ou controversées telles que Claus von Bülow, Jonathan Pollard et O.J. Simpson. Ses positions pro-israéliennes sur le conflit israélo-palestinien lui ont valu l’inimitié de plusieurs personnalités. Il a été décrit par Newsweek comme l’avocat le plus engagé pour les libertés civiles américaines, et par le Corriere de la Serra comme « l’avocat progressiste le plus célèbre d’Amérique ».

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit deux articles parus sur le site NewsMax.com.

Dershowitz: « Pour le New York Times, je n’ai pas le «point de vue» qui convient

Par Mark Swanson | Mardi 18 juillet 2017

Considéré comme l’un des grands cerveaux juridiques aux États-Unis, Alan Dershowitz base ses prises de position sur les règles du droit — ce qui apparemment, n’intéresse pas beaucoup les médias de masse gauchistes ces temps-ci.

Le professeur de Harvard, célèbre contributeur à la télévision et écrivain sur les questions de droit, a déclaré au Washington Examiner qu’il a été récemment exclu par le New York Times et d’autres agences de presse gauchistes parce que ses opinions ne correspondent pas au « récit dont ils font la promotion » concernant le Président Donald Trump et son administration.

Cela en dépit du fait que Dershowitz demeure un partisan d’Hillary Clinton.

« Ce ne sont pas les diplômes qui me font défaut », a déclaré Dershowitz à The Examiner. « C’est que je n’ai pas le bon point de vue ».

Dershowitz a déclaré à The Examiner qu’il a donné son opinion et déclaré que Donald Trump Jr. n’a rien fait d’illégal en rencontrant une avocate russe qui prétendait avoir de quoi salir Hillary Clinton — une information de valeur venant d’une personne étrangère.

Avant cela, Dershowitz avait approché le Times pour publier un article destiné à contrer les arguments selon lesquels le Président Trump avait fait obstruction ou fait quelque chose d’illégal en licenciant l’ancien directeur du FBI, James Comey (NDT : c’était après avoir lu un éditorial dans le Times soutenant que Trump pouvait être accusé de conduite criminelle à cause du licenciement de James Comey).

« J’ai dit que je pensais que les lecteurs du New York Times avaient le droit d’entendre ou de lire d’autres aspects de la question de savoir si des actes illégaux avaient été commis », a déclaré Dershowitz à The Examiner.

Il n’a plus jamais entendu parler des éditeurs du Times.

« … Je pense vraiment que le New York Times ne veut pas que ses lecteurs entendent un autre point de vue sur la question de savoir si l’administration Trump a commis des actes illégaux ».

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Dershowitz a beaucoup de choses à dire concernant Trump et la controverse sur la Russie, mais il a été surtout entendu dans les médias conservateurs et n’a reçu que peu d’attention de la part de la presse «traditionnelle».

Samedi soir sur Fox News, il est apparu comme invité à l’émission « Justice with Judge Jeanine », une émission qui est reconnue comme étant très appréciée par le Président Trump.

Dans l’interview, il a contredit les Démocrates qui allèguent que le fils de Trump, Trump Jr., a peut-être enfreint la loi des finances de campagne électorale selon laquelle une campagne ne peut pas accepter des choses de «valeur» de la part d’une entité étrangère.

Dershowitz a démoli les prétentions des Démocrates selon lesquelles l’obtention d’informations venant des Russes (…) compte comme quelque chose de «valeur» et a déclaré que traiter l’information de cette manière violerait le premier amendement de la Constitution.

Il est passé la semaine dernière sur Fox News pour réfuter un autre éditorial du Times sur le même sujet.

« Le premier amendement ne fait aucune différence entre un militant utilisant des informations obtenues auprès de quelqu’un qui les a eues illégalement et ce que le journal a fait », a-t-il déclaré, en établissant une comparaison avec la publication des Pentagon Papers par le Times (NDT : en 1971, le New York Times a publié l’intégralité des documents top-secret émanant du Département de la Défense qui portaient sur l’implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viet Nam. Le NYT a invoqué le Premier Amendement pour justifier son geste).

La veille de cette apparition télévisée, Dershowitz a publié un texte sur le site internet de Fox soutenant que « ce n’est pas un crime» lors d’une campagne politique américaine de parler à un gouvernement étranger.

Dershowitz a déclaré qu’il n’avait été invité que par un seul réseau, ABC News, pour donner son avis sur Trump, mais que l’invitation avait été annulée.

Le 7 juin, il était passé sur CNN avec le présentateur Anderson Cooper. Le site Web conservateur NewsMax a repris cette interview, dans laquelle Dershowitz disait que Trump n’est pas coupable d’entrave à la justice pour son licenciement de James Comey.

Breitbart News, TheBlaze.com et The Washington Times, toutes les publications associées à la droite ont publié des articles similaires mettant en évidence le commentaire de Dershowitz.

The Washington Post a cité Dershowitz dans plusieurs articles de blog sur son site Web, mais The New York Times a fait référence une seule fois à ses arguments sur Trump et la Russie. Dans ce dernier cas, il s’agissait d’un éditorial disant que « M. Dershowitz a tort. »

Le journal a consacré trois chroniques écrites en collaboration avec l’avocat Norman Eisen, basé à Washington, D.C., sur les soi-disant infractions commises par Trump.

Mais le point de vue de Dershowitz a été bloqué parce qu’il n’est pas conforme au récit que le Times veut mettre de l’avant.

© Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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