Crise Israël-Turquie: les motifs de la modération israélienne mis à mal

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SEDDULBAHIR, TURKEY - APRIL 24: Soldiers march in front of Turkish President Recep Tayyip Erdogan during the Turkish International Ceremony at Mehmetcik Abidesi Martyrs Memorial to commemorate the centenary of the Gallipoli campaign on April 24, 2015 near Seddulbahir Turkey.. Allied and Turkish representatives, as well as family members of those who served, will commemorate the 100th anniversary of the campaign with ceremonies scheduled for April 24-25. The Gallipoli land campaign, in which a combined Allied force of British, French, Australian, New Zealand and Indian troops sought to occupy the Gallipoli peninsula and the strategic Dardanelles strait during World War I, began on April 25, 1915 against Turkish forces of the Ottoman Empire. The Allies, unable to advance more than a few kilometers, withdrew after eight months. The campaign cost the Allies approximately 45,000 killed and up to 200,000 wounded, the Ottomans approximately 85,000 killed and 160,000 wounded. on April 24, 2015 in Eceabat, Turkey. Allied and Turkish representatives, as well as family members of those who served, will commemorate the 100th anniversary of the campaign with ceremonies scheduled for April 24-25. The Gallipoli land campaign, in which a combined Allied force of British, French, Australian, New Zealand and Indian troops sought to occupy the Gallipoli peninsula and the strategic Dardanelles strait during World War I, began on April 25, 1915 against Turkish forces of the Ottoman Empire. The Allies, unable to advance more than a few kilometers, withdrew after eight months. The campaign cost the Allies approximately 45,000 killed and up to 200,000 wounded, the Ottomans approximately 85,000 killed and 160,000 wounded. (Photo by Carsten Koall/Getty Images)

Depuis l’éclatement de cette nouvelle crise entre Israël et la Turquie, les réactions officielles israéliennes sont bien en-deçà de ce qu’elles auraient dû être. Elles se sont résumées à des tweets et des condamnations verbales mais sans décisions concrètes, du moins en apparence.

Malgré les multiples attaques verbales antisémites du président turc Recep Erdogan, les autorités israéliennes ont tenté de minimiser l’affaire et de faire le gros dos en apportant deux arguments principaux: l’attitude du président turc est “compréhensible” car il se sert d’Israël dans le  cadre de la campagne électorale qu’il est en train de mener et surtout, il faut penser au-delà, avec des “intérêts supérieurs” tels que les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Or, mardi, lors d’une conférence de presse, Recep Erdogan a annoncé qu’après les élections du 24 juin, il “reconsidérera les liens économiques et commerciaux avec Israël”. Et, comme prétendant au rôle de leader du monde musulman, il a appelé le monde musulman à boycotter les produits fabriqués en Israël. En clair, la campagne anti-israélienne se poursuivra après les élections (s’il les remporte!) et elle touchera le volet économique et commercial.

Interviewé sur la chaîne Aroutz 1 – Kan, le ministre de l’Economie Elie Cohen a tenu à relativiser les menaces du dictateur turc en rappelant que la balance des échanges commerciaux et des investissements entre les deux pays est telle que c’est la Turquie qui serait la grande perdante en cas de rupture des relations économiques décrétée par Ankara. Et répondant à la question du laxisme israélien face aux provocations d’Erdogan, Elie Cohen a révélé que dans le cadre de son ministère, il a déjà pris des mesures concrètes pour sanctionner la Turquie.

Source www.lphinfo.com

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