Deux décès dans le cadre de la ‘hassidouth Belz

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L’actuel Rabbi de Belz

 

La ‘hassidouth Belz, en Erets Israël et dans le monde, déplore le décès de deux personnes importantes dans leur communauté : la rabbanith, mère de l’actuel rabbi, et rav Avraham Menaché Eikhler, père du député rav Israël Eichler.

 

La rabbanith Miryam Roka’h de Bilgoray

L’actuel rabbi de Belz est rabbi Yissakhar Dov Rokéa’h, né à Tel Aviv en 1948. Son père était rabbi Mordekhaï Rokéa’h, rav de Bilgoray, et frère du précédent rabbi de Belz, rabbi Aharon Rokéa’h, et petit-fils du rabbi précédent, dont il porte le nom. Comme rabbi Aharon est décédé en 1967 sans enfants, c’est son neveu qui a été nommé rabbi, à l’âge respectable de 19 ans (il s’est marié deux ans auparavant avec la fille de celui qui deviendra par la suite le rabbi de Wiznitz)…

C’est sa mère qui vient de décéder. Elle est née en 1921 à ‘Host, fille du rav Hirsch Glick, lui-même un membre de la ‘Hassidouth Belz, un grand Talmid ‘Hakham. Après la Shoah, et la disparition d’une grande partie de sa famille, elle s’est rendue en Erets Israël et s’est alors mariée avec rabbi Mordekhaï, à la grande joie de la ‘hassidouth tout entière, qui vit en cette alliance un espoir de reconstruction de leur communauté.

Elle aura un fils, le rabbi actuel de Belz.

 

Rav Avraham Menaché Eikhler

Le rav Eikhkler est l’un des anciens de la communauté, qui fut proche de rabbi Aharon de Belz.

Il était un grand « ba’al ‘hessed », ayant soutenu de nombreuses familles, lui et son frère, surtout après la Shoah, à Jérusalem, dans les années de disette, en particulier en amenant les grandes industries alimentaires à apporter de l’aide à ces familles. La maison de rav Eikhler continua, par la suite, à être ouverte à tout pauvre et tout indigent.

Il faisait partie aussi des « gens de Méron », site auquel il était très attaché, ce qui ne l’a pas empêché d’être à l’origine du renouveau de nombreux sites anciens de Jérusalem.

Il est né en 1929 à Jérusalem.

Son fils, rabbi Israël, est député de l’Agoudath Israël.

Parmi les personnes qui ont déploré sa disparition, à signaler le rav Arié Dérhy, qui a rapporté ses souvenirs d’enfance, quand rav Avraham Menaché et son frère accueillaient les enfants du Talmud Tora sefarade de la ville et les encourageaient à étudier.

 

 

 

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