Encore un sujet qui s’envenime : Ben Gvir et la Cour suprême dans sa dernière décision

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Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a attaqué la décision du juge de la Cour suprême Yits’hak ‘Amit de lui interdire de donner des instructions opérationnelles à la police : « En ce qui concerne le juge ‘Amit et certains de ses amis, le Premier ministre et les ministres du Cabinet sont des crétins. Cette décision ne fait que renforcer l’urgence vitale d’une réforme judiciaire, sans œillères et sans l’arracher à son contenu »

JDN – Gaby Schneider

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a vivement réagi ce soir (dimanche) à la décision du juge de la Cour suprême, Yits’hak Amit, selon laquelle il n’est pas autorisé à donner des instructions opérationnelles à la police, notamment lorsqu’il s’agit de manifestations et les protestations contre le gouvernement.

Dans une déclaration spéciale aux médias, Ben Gvir a déclaré : « Aujourd’hui, quelque chose s’est passé en Israël. Dans une décision sans aucun motif, le juge Yits’hak Amit déclare que je ne peux pas donner d’instructions à la police concernant les émeutes des anarchistes et les blocages des routes. Dans une décision d’une demi-page, le juge ‘Amit a aujourd’hui aboli l’autorité exécutive. La décision selon laquelle le ministre ne peut que définir une politique générale sans aucune capacité opérationnelle pour mettre en œuvre la politique. Ce n’est pas seulement sans précédent, la décision du juge Amit représente une réelle révolution ! »

« En ce qui concerne le juge Amit et certains de ses amis, le Premier ministre et les ministres du cabinet sont des idiots. Le ministre peut dire ce qu’il pense devoir être fait, mais il ne peut rien faire et ne peut pas s’assurer que sa politique est menée. »

« Oui, j’ai établi une politique selon laquelle il n’y aurait pas d’émeutes et de blocages des routes principales, et je dois m’assurer que ma politique soit appliquée. D’ailleurs, je ne suis pas le premier à établir une politique contre des barrages routiers. Omer Bar Lev l’a fait, les ministres précédents l’ont fait, mais seulement quand il s’agit de bloquer les routes de Ayalon, vous le faites avec le soutien à la Cour suprême, le juge Amit décide de déraciner mon autorité concernant ces émeutes, et rend une décision quand il est dans un conflit d’intérêts manifeste. »

« Selon le juge ‘Amit, les ministres du gouvernement sont des chercheurs universitaires qui peuvent soumettre des prises de position, mais pas au-delà », a ajouté Ben Gvir. « Dans tout pays démocratique, ce sont les élus qui déterminent la politique policière en cas d’émeutes. Oui, même s’il s’agit d’émeutes d’anarchistes de gauche. »

« Cette décision ne fait que renforcer l’urgence vitale de la réforme judiciaire, sans œillères et sans l’arracher à son contenu. Si nous ne faisons pas passer cette importante réforme, tous les ministres du gouvernement seront vraiment des pots de fleurs sans influence ».

Ben Gvir a précisé qu’à la suite de la décision de la Haute Cour, il a l’intention d’initier un autre amendement à l’ordre de la police : « Dans l’amendement à l’ordre de la police adopté par la Knesset lors de la formation du gouvernement, il a été déterminé que la police sera subordonnée au gouvernement et au ministre de la Sécurité nationale nommé par le gouvernement auprès de la police israélienne. Malheureusement, cet amendement n’était apparemment pas assez clair, même s’il est très explicite, et le juge ‘Amit a décidé de le piétiner, nous allons donc modifier l’ordonnance de la police avec un autre amendement, dans lequel il sera clair que le ministre de la Sécurité nationale non seulement peut esquisser une politique pour la police, mais aussi s’assurer que sa politique est menée de manière concrète sur le terrain ».

« C’est triste qu’il y ait un tel amendement car dans une démocratie cela devrait aller de soi, mais c’est le juge ‘Amit qui nous entraîne dans de plus en plus de législations, qui vont clarifier ce qui va de soi, le pouvoir exécutif tel qu’il est appelé – exécute. C’est cela, la démocratie ».

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