Un Etat qui chômerait le Chabbath ?!

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Est-ce que l’Etat d’Israël peut se permettre de vivre sans travailler le Chabbath ? C’est là la grande question qui se pose actuellement, à la suite des divers événements qui ont troublé la vie publique et la vie politique dans le pays.
Le quotidien Yated Nééman répond : Oui ! L’Etat des Juifs pouvait subsister sans profaner le Chabbath. On disait, dans le temps, qu’un hôpital ne peut pas fonctionner s’il ne met pas le Chabbath de côté. Or l’expérience prouve à présent que des centres hospitaliers de première importance dans le pays parviennent à assurer tous les services durant ce jour-là également, sous la gestion de rabbanim au fait de la Halakha. Les grands décisionnaires, tout au courant des générations, sont toujours parvenus à trouver des solutions correspondant aux exigences de la Halakha dans les situations les plus diverses. Des cas de force majeure, cela existe ; il est possible de faire appel à des non-Juifs, « goy chel Chabbath », entre autres. Il faut juste avoir la volonté de se conduire de telle façon. Quand on fonde un hôpital, ou tout autre ensemble, reposant sur le respect du Chabbath, il est donné de le faire fonctionner en sorte que la Halakha y soit respecté de manière entière. Cela est vrai également pour les grandes compagnies, dans lesquelles il est possible de mettre en place une automatisation globale – sauf si les syndicats provoquent une grève contre cela, car le travail le Chabbath est payé le double des jours normaux… Il y a déjà eu de tels cas.
On a également déclaré que les grandes entreprises risquent de perdre beaucoup d’argent à fermer le Chabbath, qui est un jour de grand commerce. A cet égard, il est possible d’interroger Chalom Fischer, le patron de Icka en Israël. Car, selon les données officielles, cette chaine de surface de vente de meubles, fermée du début du Chabbath jusqu’à sa clôture, fait partie des magasins les plus intéressants du pays : « Des gains inégalés dans leurs ventes », écrivent les journaux spécialisés. Les gens qui prétendent le contraire ne font que présenter leurs fantasmes : la réalité est autre !

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