Eliachiv Eliahou, un futur champion en haltère ?

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Ce jeune de 18 ans, du nom d’Eliachiv Eliahou, est le premier de son âge en haltérophilie, au niveau national. Voici peu, alors qu’il prenait part au sioum (réjouissance faisant suite à la fin de l’étude d’un traité) de Soucca et de Sota dans sa Yechiva, il a été informé du fait qu’il avait été choisi pour représenter Israël à un concours européen d’athlètes se consacrant à ce sport.

Une grande joie ?!

Bien sûr que cette nouvelle doit être prise dans ses justes proportions.

« Eliachiv », ce prénom, sans en savoir plus, prouve sans doute l’origine de ce jeune : une famille orthodoxe, sans doute nouvellement revenue à la pratique. Le nom qui a été choisi pour cet enfant est celui d’un grand rav connu…

La suite n’a pas tout à fait été comme ce que ses parents voulaient : le jeune a rencontré quelques difficultés dans l’étude de la Tora, et il a fallu lui trouver une Yechiva correspondant à son cas, les autres le refusant. Il a été inscrit à la Yechivath Na’halath Ya’akov, de Tibériade, l’une de ces institutions spécialisées dans le suivi de jeunes de cet ordre. On y étudie, et on y prépare également le bac. On y encourage également à suivre ses hobbies aux heures de détente. Divers cercles de sport sont même organisés sur place.

Eliachiv s’est lancé, dès son arrivée à cette Yechiva, dans ce sport, s’y consacrant de longues heures durant, avec l’accord des responsables de cette institution. Elle est faite pour cela.

Pesant 68 kg, il s’est présenté l’hiver passé à un concours national, au courant duquel il a donc finalement obtenu la meilleure place, parvenant à lever des haltères trois fois plus lourdes que lui.

A la suite de ce succès, le voici donc, lui, le ba’hour yechiva, invité à représenter Israël en Serbie dans un temps proche…

C’est bien ? C’est un kidouch Hachem ? Pour nous, certainement pas, le sport, quand il passe dans les stades, n’est plus attrayant, bien au contraire. Il suffit de voir ce qui se passe actuellement en France autour des grandes rencontres « sportives » pour comprendre à quel point ces compétitions sont négatives, et permettent aux gens de sortir toutes leurs mauvaises tendances.

Mais d’un autre côté, il est vrai que l’on ne peut que respecter le travail qui est fait auprès de ces jeunes qui ne sont pas fait pour l’étude, ou au moins pas comme de vrais Talmidé ‘Hakhamim qui sont sur les textes de jour et de nuit. Alors il reste important d’accorder à ces jeunes une structure adaptée à leurs capacités et à leurs aspirations, et à ce niveau-là, cette histoire est de haute importance.

Il existe de nos jours un nombre relativement important d’institutions de cet ordre en Erets Israël.

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