G-W Goldnadel: Le procès Merah ou l’occasion manquée

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Un procès exemplaire est le lieu privilégié d’une catharsis nationale.

Le procès d’Abdelkader Merah aurait pu être celui du racisme islamiste. Au-delà de la peine maximale à infliger à celui qui pourrit le cerveau d’un bourreau qui avait par ailleurs d’excellentes dispositions d’esprit à la putréfaction, il eût été capital de faire le procès de la perversité de cette idéologie putride capable d’abattre froidement des hommes innocents et de courir derrière une petite fille sublime pour lui ravir sa petite vie.

Car il n’y a pas, loin s’en faut, qu’une seule famille Mérah et celle-ci n’est pas née de génération spontanée. Une musulmane kabyle et courageuse, Lydia Guirous, dans son dernier opus (Ça n’a rien à voir avec l’Islam? aux éditions Plon) décrit sans inutiles précautions le racisme pathologique qui habite dans certains quartiers où l’on se plaint du racisme français et que ne veut pas voir notre dame Schiappa : “Racisme contre les Juifs. Racisme contre les Noirs. Racisme contre les Chinois. Racisme contre les « sales français »”. Et ce racisme- là n’est pas seulement verbal, c’est un  racisme assassin.

Et ce sont les islamo-gauchistes et les antiracistes à sens unique et obligatoire, qui, pendant des années, tandis qu’ils nazifiaient les Français, interdisaient que l’on questionne l’islamo-nazisme. Ce sont les mêmes qui traitaient de racistes ceux qui voulaient aussi réprimer la gallophobie et la christianophobie.

Et c’est une autre musulmane courageuse, Latifa Ibn Zlaten dont le fils est mort en héros sans vouloir se mettre à genoux, qui faisait remarquer sans aménité qu’aucun représentant officiel de la communauté musulmane n’avait cru devoir se rendre au procès pour soutenir les victimes de toutes origines…

Mme Naima Rudloff a honoré sa robe d’Avocate générale en se battant pied à pied, fait contre fait, pour obtenir la condamnation d’un homme à la pensée bestiale. Mais il aurait fallu aussi oser découper au scalpel l’idéologie de la bête immonde derrière la bête humaine.

Souhaitons que le prochain procès puisse enfin réparer cette occasion si cruellement manquée.

Me Gilles-William Goldnadel

Source: Valeurs actuelles

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