Gantz se venge des orthodoxes et demande que la loi sur les « amendes-corona » soit présentée lundi

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Le Premier ministre remplaçant demande une augmentation de l’amende pour la tenue d’événements de 5 000 à 10 000 NIS ainsi que pour l’ouverture d’établissements d’enseignement. Dans le parti Déguel haTorah les réactions sont dures : « C’est de l’insolence de la part de qui prétend diriger l’État d’Israël ! »

Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense Benny Gantz a envoyé ce soir (mercredi) une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahou dans laquelle il demande que l’augmentation des amendes soit mise aux voix à la Knesset, comme convenu au sein du Cabinet, dès ce lundi prochain. Une source dans Déguel haTorah a déclaré en réponse aux journalistes que « c’est une insolence de la part de quiconque prétend diriger l’Etat d’Israël. Quand il s’agit de la loi sur le recrutement, il se cache, malgré l’accord à ce propos, et tente maintenant de harceler les institutions orthodoxes. »

Maariv a rapporté hier que Déguel haTorah précise que pour eux il n’y a pas de place pour un compromis et que les amendes devraient rester telles qu’elles sont aujourd’hui. Cette semaine, lors d’une réunion du parti, il a été décidé de s’opposer à tous les compromis sur la question et la direction de la coalition en a été informée. Une source de haut niveau dans Déguel haTorah a déclaré qu' »il n’y a pas d’augmentation spectaculaire du taux de morbidité et il n’y a aucune justification pour augmenter le total des amendes maintenant. Nous nous opposerons à toute initiative visant à augmenter les amendes pour le moment ».

Ganz a écrit à Netanyahou que le 20 octobre, la question avait été discutée au Cabinet et qu’une décision avait été prise le 2 novembre 2011 : 1 000 NIS, pour l’organisation d’événements de 5 000 NIS à 10 000 NIS et pour l’ouverture d’établissements d’enseignement dont l’ouverture a été interdite.

Il a ajouté que « la non-mise en œuvre de la décision du cabinet compromet notre capacité à lutter contre l’épidémie, à ouvrir l’économie et à augmenter nos outils d’application. Il n’est pas possible que, pendant que nous discutons des réunions du cabinet sur les moyens de maintenir les lignes directrices et de renforcer la discipline et l’application, nous retardons la mise en œuvre de la décision. Ceci est problématique pour le public et enlève de nous un outil important du système d’application de la loi. « 

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