Un des participants au lynchage de deux soldats de Tsahal libéré de prison

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Le terroriste avéré, Haitham Faiz Muari, l’un des participants au lynchage de deux réservistes de Tsahal qui sont entrés par mégarde à Ramallah le 12 octobre 2000, a été libéré de prison mercredi soir. Souvenez-vous, filmé par une équipe de télévision italienne, le lynchage, où l’on voit le corps d’un des soldats jeté de la fenêtre du commissariat, et l’autre pendu et frappé à coup de barres de fer sous les acclamations de la foule, avaient profondément choqué l’opinion israélienne…..

Un Palestinien célèbre au-dessus de la voiture brûlée des deux soldats israéliens qui ont été enlevés et lynchés à côté de Ramallah, le 12 octobre 2000. Photo par / Flash 90

Un Palestinien célèbre sur la voiture brûlée des deux soldats israéliens  enlevés et lynchés à côté de Ramallah, le 12 octobre 2000. Photo par / Flash 90

Le 12 octobre 2000, alors qu’ils s’étaient égarés à Ramallah, les deux réservistes israéliens, Yossef Avrahami et Vadim Norzhich, avaient été arrêtés par la police palestinienne et emmenés au commissariat. Ils avaient violemment été battus et poignardés par une foule de manifestants déchaînés venus en découdre. Hatam Faiz Muari était l’un des policiers palestiniens qui avaient arrêté les deux soldats.

Hatam Faiz Muari avait été condamné en 2004 à la prison à perpétuité pour sa participation aux meurtres des deux militaires réservistes israéliens, Yosef Avrahami et Vadim Norzhich. Sa condamnation s’appuyait sur le témoignage d’un homme, Bassam Hassin a-Luah, également incriminé dans le lynchage avec sept autres Palestiniens. Hatam Faiz Muari a déposé de nombreuses requêtes à la Haute Cour toujours sans cesse rejetées. Cependant la dernière requête pour une révision du procès a été acceptée suite à la découverte de nouveaux éléments soulevant des doutes sur son implication dans le lynchage. Ainsi sa condamnation à perpétuité a été annulée et  réduite à 11 ans et demi. Il a donc été libéré de la prison d’Ofer et transféré vers Gaza…

Tel-Avivre – la rédaction 

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