« Le Hamas a compris que les tunnels, son arme stratégique, touchent à leur terme »

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Ni l’argent ni le ciment ne sont un problème dans la Bande de Gaza. C’est leur utilisation par les organisations terroristes qui l’est ».

C’est en ces termes qu’un officier supérieur de l’armée israélienne a commenté jeudi la situation actuelle dans le territoire gazaoui.

À l’occasion d’un point presse organisé à la frontière entre l’Etat hébreu et l’enclave palestinienne, cet officier de la région sud a expliqué que « le Hamas commence à comprendre que les tunnels, son arme stratégique, touchent à leur terme » après la découverte, la neutralisation et la destruction des récentes installations souterraines offensives du groupe par l’armée israélienne.

« L’organisation terroriste ne se servirait donc pas de la construction de l’obstacle souterrain comme prétexte pour déclencher un conflit » selon la plupart des généraux israéliens.

Cela n’empêche pas, toutefois, l’armée israélienne d’accélérer les travaux logistiques pour éliminer ces infrastructures grâce à un mur souterrain construit entre 50 et 100 mètres de profondeur, le long de la frontière du nord au sud de la Bande de Gaza.

IDFPhotos of partially destroyed Islamic Jihad tunnel from October (not to be confised with Kerem Shalom tunnel found this week)
IDF

 

« Quatre kilomètres ont déjà été construits. Toutes nos machines sont déjà opérationnelles le long du tracé de 65 km de long. Nous creusons suffisamment profondément pour empêcher les organisations terroristes de passer en-dessous du mur souterrain » a expliqué l’officier supérieur.

Même si, selon lui, le récent tunnel du Jihad Islamique découvert par l’armée aurait été construit à plus de 28 mètres de profondeur.

Le coût des travaux serait estimé à plus de 3 milliards de shekels (près de 750 millions d’euros).

L’armée a par ailleurs prévu de construire une barrière dite « sensible et intelligente » en surface d’au-moins 4 mètres de haut. Pour ce faire, cinq sites de production de ciment ont été créés pour accélérer les travaux.

« Il est aujourd’hui plus facile de franchir la barrière qu’il ne le sera demain » a estimé l’officier supérieur de la région sud. Car, selon ce dernier, c’est une véritable station de métro « géante » qui existerait sous les pieds des gazaouis.

Les unités d’élite du Hamas et du Jihad Islamique seraient capables de construire 10 m par jour sous-terre, a-t-il précisé.

En résumé, si le Hamas n’est, selon l’armée, pas prêt à une nouvelle escalade de la violence, la « réalité du terrain aujourd’hui n’est pas celle de demain, face à des organisations qui jouent régulièrement avec le feu ».

Source www.i24news.tv

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