Israël a un budget !

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C’est vrai que par rapport aux trois dernières années, le fait que le gouvernement soit parvenu à se mettre d’accord sur un budget est un élément positif : le fait de continuer avec ce qui a été accepté voici tellement d’années n’est pas bon, car les éléments changent, les priorités bougent, le corona a eu des incidences sur cela également, et il fallait que cela cesse. C’est fait. Le budget doit encore passer à la Knesseth, dans quelques semaines, mais probablement il sera accepté à ce niveau également.

Toutefois les réactions externes au gouvernement ne sont pas très enthousiastes, et c’est le moins que l’on puisse en dire. Voici :

MK Israel Katz, ancien ministre des Finances sur Radio 103 : « Il y a une énorme campagne ici pour augmenter les impôts des citoyens du pays, ce que je l’appelle ‘la taxe Abbas’ [NDLR : pour lequel Lieberman n’a pas hésité à promettre 50 milliards de shékels – il faut les trouver à présent – et cela sera visiblement dans les poches des contribuables]. Les choses ne se font pas de manière transparente non plus. Le ministre des Finances est soudain devenu un expert des boissons et des ustensiles jetables, un expert de l’entrée des véhicules à Tel-Aviv, un expert des visites médicales [NDLR : Catz émet visiblement des doutes à cet égard]. »

Le député Bezalel Smutritz à Gali Israël : « J’ai parcouru les longs livrets budgétaires, il s’agit d’un budget laïc de gauche sous stéroïdes. Il n’y a aucune nouvelle – et je dis de manière responsable – pour la périphérie ou la Galilée, ou encore pour la Judée et la Samarie. »

Israel Cohen : « Dans le passé, il y avait des ministres des Finances qui ont été forcés de faire des coupes douloureuses, y compris Netanyahu, quelques différences notables : 1. Les médias ne sont soudainement pas oeuvré en faveur des faibles. 2. La coupe a été faite sans aucune excuse du Trésor, Lieberman avec un verre de vin blanc coupe les vivres aux faibles et ne se gêne pas pour dire que « nous sommes au paradis ». 3. S’en prendre aux faibles et dire qu’ils sont réellement pris en charge ? C’est une parodie d’un genre que nous ne connaissions pas. »

Il est vrai qu’on ne peut pas attendre que l’opposition applaudisse, mais il est plus que probable que ces critiques sont justes, et que, dans quelques mois, le public le ressentira dans sa poche, et risque de lancer des grandes manifestations à l’image de ce que font déjà les agriculteurs et les infirmes.

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