Keep Rising, ou les bienfaits du confinement…

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Le confinement peut avoir du bien – en-dehors de son effet positif pour endiguer l’expansion de l’épidémie actuelle… C’est ce qu’a constaté un jeune étudiant en Droit, Raphaël Kleinmann, fils du peintre Alain Kleinmann. Ancien de Lucien de Hirsch et depuis quelques temps membre de la « Rashi Shul » du 9e arrondissement, assistant aux cours du fils du regretté rav Rozenberg zal, rav Yossef, il a constaté que les jeunes avaient besoin de se ressourcer, justement en ces périodes de creux…

Il a donc lancé un site, sous le nom de Keep Rising (on traduit cela en français par « continuer à monter » – il faut peut-être proposer d’adopter l’expression en Yiddish yechivatique de « steigen », continuer à progresser, dans le sens spirituel s’entend ?).

Vidéo Keep

Et cela a pris, bien plus que ce qu’il attendait ! Que propose ce site ? Des cours de Tora, donnés par des rabbanim, mais aussi par des ba’hourim (des jeunes étudiants en Tora, surtout de la part de ceux qui sont actuellement confinés en France, alors qu’ils étudient normalement en Erets). Leur particularité ? Pour Raphaël Kleinmann lui-même, c’est la légèreté positive du style qui attire : un langage à la portée du public, ce que l’on appellera à la hauteur des yeux, qui, visiblement, manquait sur la place publique francophone.

Orthodoxe ? Sans doute aucun, répond Raphaël. Vous avez des questions et vous savez les poser chez qui de droit ? Absolument, cela passe par le rav Yossef Rozenberg qui les présente chez des grands rabbanim, quand elles dépassent les capacités des gens du groupe.

Les projets ? Etendre la panoplie des cours proposés, qui, pour l’heure, ont lieu tous les soirs. Mais aussi d’arriver à des actions humanitaires du côté de l’aide à des maisons d’enfants et à des centres pour le 3e âge.

Une innovation intéressante, que l’on souhaite voir arriver à remplir effectivement cette case vide, visant un public qui n’ira pas de lui-même au Beth haMidrach, mais qui trouvera sur ce site une réponse à son attente de spiritualité, même en une telle période, ou, plutôt, justement en un moment de remise en question et d’interrogation !

Tout ceci se fait non point par un site mais avec une présence sur les 4 réseaux sociaux principaux (YouTube, Facebook, Instagram et Whatsapp).

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