Khaled Mashal appelle à une « guerre de guérilla » en Cisjordanie

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Khaled Mashal, ancien chef du Hamas, appelle à une « guerre de guérilla » en Cisjordanie : « Je résiste, donc je suis »

L’ancien président du Bureau politique du Hamas, Khaled Mashal, a déclaré que la résistance était le fondement du quotidien des gens sous occupation, et que, tout comme l’on dit : « Je pense, donc je suis », les Palestiniens disent : « Je résiste, donc je suis. » 

Expliquant qu’abandonner le djihad mène à l’humiliation et à la mort, Mashal a déclaré que la résistance est le sommet de la vie. Il a reproché au Fatah de ne pas participer à la « résistance », ajoutant : « La Cisjordanie, qui s’étend sur plus de 5 600 kilomètres carrés et qui comprend des montagnes et des vallées… a tout ce qu’il faut pour mener une guerre de guérilla. » Les propos de Mashal ont été diffusés sur la chaîne Al-Jazira (Qatar) le 2 décembre 2018. Extraits : 

Khaled Mashal : Pour les peuples sous occupation, la résistance est le mode de vie naturel. C’est la base de la vie quotidienne. En effet, il est inconcevable que nous vivions dans une souffrance quotidienne et avec toutes ses implications sous occupation, sans vivre au quotidien [en menant] la résistance. C’est la réponse naturelle et réciproque. Tout comme ils disent : « Je pense, donc je suis », en tant que Palestiniens et en tant que grande nation créative en matière de résistance, nous disons : « Je résiste, donc je suis. » […]

Le Coran va encore plus loin en définissant le djihad, la résistance et la légitime défense comme étant l’essence de la vie. [Il dit :] « Ô vous qui croyez, répondez à Allah et au messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la vie. » C’est effectivement le cas. L’abandon du djihad mène à l’humiliation et à la mort. La résistance est donc le sommet de la vie. Une personne qui vit sous occupation et qui ne résiste pas est en réalité morte. […] Un pays ne peut être libéré et les droits restaurés sans résistance. Ce n’est pas possible. Sans la résistance, l’occupation ne peut être vaincue ni forcée de se retirer. Tous les moyens de pouvoir doivent être utilisés. […]

Quand Israël s’est-il retiré du Sud-Liban ? Ce n’était pas le résultat de négociations, ni à Madrid ni à Washington. Il s’est retiré à cause de la résistance. Quand s’est-il retiré de Gaza ? Après la [seconde] Intifada en 2000 et la résistance héroïque. Aujourd’hui, nous sommes appelés et nous nous préparons à forcer Israël à se retirer de Jérusalem et de la Cisjordanie. Si Allah le veut, c’est le chemin de sa retraite de toute la Palestine. […]

Même [le Fatah], quand on parle de résistance, et qu’ils ne veulent pas de résistance armée… Peut-être que certains d’entre eux acceptent la résistance populaire. Bien. Alors, pourquoi ne participez-vous pas à la résistance populaire ? Gaza, par exemple, a eu recours à toutes les formes de résistance. La Cisjordanie s’étend sur 5 600 kilomètres carrés et comprend des montagnes et des vallées. Je viens de là, je connais le paysage. Elle a tout ce qu’il faut pour une guerre de guérilla. Pourquoi ne nous préparons-nous pas à cela ?

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