La banalité du mal

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Samedi matin un Soudanais « réfugié » qui avait un permis de séjour en règle chez les « mécréants » — et qui avait été installé là par des « bienfaisants » à l’insu de la municipalité— a tué deux personnes à coups de couteau et blessé cinq autres dans le village de Romans-sur-Isère avant d’être arrêté par la police. Une attaque qualifiée de « parcours terroriste » par le ministre de l’Intérieur. Certains l’auraient entendu s’encourager au cri de Allah akbar. Il lui fallait sans doute ce soutien pour tuer Julien V., protégeant son fils de 12 ans.

Personne n’a remarqué que l’assassin agissait pendant le shabbat.

Désespérante banalité du crime inaugurée par Merah le 11 mars 2012 avec le meurtre d’un sous-officier parachutiste musulman ; suivi le 15 par le meurtre de trois autres militaires, et dont l’acmé criminel sera le massacre perpétré à l’école Otzar Hatorah le 19 mars.

Merah avait filmé tous ses meurtres avec une caméra portable, dite GoPro. Il ignorait sans doute les hadiths proscrivant la diffusion d’images humaines, voire ne l’autorisant qu’à la condition expresse que la tête soit coupée, tradition reprise vigoureusement par Daesh[1].

Je passe sur la longue énumération des meurtres qui ont suivi, et du déni de justice toujours non réglé du meurtre de Sarah Halimi défigurée par Traoré.

Là encore, les images, plus que les textes véhiculés par les réseaux islamistes, suscitent des « vocations » criminelles.

Images qui ne cessent de faire circuler, de grossir et de multiplier les signes meurtriers. Et qui, à partir de l’image produite, fabriquée, truquée, veut imposer l’unicité mensongère et totalisante d’une lettre qui détiendrait le dernier mot.

Vous aurez reconnu le thème sinistre de notre actualité. Sinistre du fait de ceux qui s’en emparent pour tuer, « égorger », tout autre, fût-il musulman d’une obédience différente, et particulièrement tout Juif, puis, par extension tout Occidental représenté comme l’ennemi. Un ennemi qui ne céderait ni à l’image, dont pourtant on ne cesse de l’abreuver, ni aux intimidations dans sa liberté de représenter, décrire, mettre en question l’obscurité des dogmes.

Alors, on « égorge », quoi de plus radical pour faire taire, occire le verbe et établir le court-circuit du langage avec le couteau ou la kalachnikov comme ce fut le cas pour Charlie Hebdo.

Il y a ceux qui passent à l’acte : pratique que les crétins assimilent à l’expression désespérée d’une résistance face à l’humiliation.

Il y a ceux, plus nombreux encore, qui le proposent, comme on a pu l’entendre dans les rues de Paris le 10 novembre 2019.

Il y a ceux qui l’encouragent indirectement, comme une abondante imagerie y incite, en faisant valoir l’autre comme sanguinaire, saigneur d’enfant, etc. Véritable saturation des ondes orientales dont ici, on ne dit rien. Pourquoi ? Par mépris, hélas non. Par crainte d’affronter, hélas oui. Comme si dénoncer encouragerait le crime. Mais en réalité par peur. Nous serons et sommes victimes de notre lâcheté politique.

Espérons que la responsabilité d’Abdallah A.O. soit pleinement reconnue et que justice soit rendue pour les victimes de Romans-sur-Isère. MN

rose-jaune marc nachtMarc NachtMABATIM.INFO

[1] -Forum Islam, Hadith Sur Les Représentations Humaines Et Animales.
– La science légiférée, Chadia,

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