La France conseille-t-elle à Israël de tirer des missiles sur Gaza ?

0
48

Israélix contre les démocratophobes

Au cours des dernières 96 heures, les terroristes de la bande de Gaza ont tiré environ 2300 roquettes sur Israël, dont des centaines ont visé les principales zones urbaines du centre du pays, notamment Tel Aviv. Le 12 mai 2021, le bilan s’élevait à 7 Israéliens et 53 Palestiniens tués dans l’escalade des combats.

Dans la ville de Lod, au centre d’Israël, l’état d’urgence a été déclaré après que des manifestants arabes ont brûlé une synagogue, des magasins et des voitures. C’est là, aussi, qu’une roquette tirée depuis Gaza a tué deux Israéliens arabes, un père et sa fille. Plus tôt, une Israélienne juive avait été tuée par une roquette à Rishon LeTzion, et deux autres personnes dans une frappe sur la ville d’Ashkelon, dans le sud du pays.

L’armée israélienne a bombardé la bande dans la nuit du 12 mai, visant les hauts dirigeants du Hamas, le bâtiment abritant le QG de l’opération de guerre asymétrique anti-israélienne et celui de la police. Les frappes israéliennes ont tué Bassem Issa, Brigadier général de la ville de Gaza, Jamaa Tahla, chef de l’unité Cyber et du projet d’optimisation des missiles du Hamas, Gamal Zabda, chef de la R&D’au siège de production du Hamas, Hazem Khatib, chef du département des ingénieurs de la production d’armes du Hamas, Walid Shamali, chef d’un autre département du même service de production d’armes et une dizaine d’autres membres influents du mouvement terroriste.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que, depuis le début des hostilités (qu’en termes délicats ces roquettes palestiniennes sont décrites !), le 10 mai, au moins 35 personnes, dont 12 enfants, avaient été tuées dans les frappes israéliennes et 223 personnes avaient été blessées (qu’en termes délicats ces boucliers humains sont appelés !)

Tsahal a aussi détruit un lance-roquettes du Hamas visant les villes d’Ashdod et d’Ashkelon. Le lanceur était préparé pour le lancement immédiat de dix roquettes depuis le nord de la bande de Gaza.

Dans la presse française, devinez quoi qu’y n’y a pas

À lire la presse française, on pourrait imaginer que le démarrage des « hostilités » provient de ce que d’innocents fidèles palestiniens ont été sévèrement maltraités par les forces de sécurité israéliennes, sans aucune raison.

Les émeutes ont commencé sur le mont du Temple, le site le plus sacré du judaïsme, où se trouve également la mosquée Al-Aqsa, considéré par certains comme le troisième lieu saint de l’islam.

Cette esplanade se trouve en surplomb du Mur des Lamentations, qui fait partie du même complexe, puisqu’il constitue l’un des murs de soutènement du Temple détruit par les Romains en 70 de notre ère.

Des milliers de fidèles musulmans y scandaient des slogans :

« Des bombes, des bombes sur Tel Aviv »

et chantaient le célèbre refrain :

« Avec notre âme, avec notre sang, nous te rachèterons, Al Aqsa ».

C’est justement dans cette mosquée, Al-Aqsa, qu’ils avaient stocké de grosses pierres. Dans quel but pacifique ? Certainement pas pour les jeter sur les Juifs célébrant le Jour de Jérusalem en contrebas ?

Plus de 200 Palestiniens et 17 policiers israéliens ont été blessés lors des affrontements qui ont suivi.

Les Palestiniens ont aussi utilisé, comme en France, des mortiers de feux d’artifice (Honestreporting). De cela, nul ne parle dans notre presse libre.

On apprend en revanche que, « Conflit israélo-palestinien : troisième nuit d’affrontements et aucun répit en vue – TENSIONS et de nombreuses villes en Israël ont, elles, été le théâtre ‘’d’émeutes’’ nocturnes dans la nuit de mercredi à jeudi » dans 20 Minutes avec AFP.

Libé, tel qu’en lui-même, a surtout remarqué

« Un lynchage en direct. Israël était sous le choc tard mercredi soir, après la diffusion à la télévision, en direct et à une heure de grande écoute, du lynchage d’un homme considéré arabe par ses agresseurs, par des militants d’extrême-droite près de Tel-Aviv. Ces images insoutenables montrent un homme être sorti de force de sa voiture, puis roué de coups par une foule de plusieurs dizaines de personnes, jusqu’à ce qu’il perde connaissance (Libération). »

Les mots ont un sens

Un lynchage, cela se termine par une pendaison haut et court, ou bien, quand il s’agit de réservistes israéliens égarés à Ramallah, par un déchiquetage des vivants (YouTube).

Là, le blessé, un Arabe de 33 ans de Ramleh, est arrivé à l’hôpital Ichilov avec des ecchymoses au visage. Son pronostic vital n’a jamais été engagé.

Le député Bezalel Smotrich a condamné l’agression et twitté :

« Je viens de regarder une vidéo que je ne peux pas télécharger ici de Juifs lynchant un passant arabe innocent et je suis choqué et honteux au plus profond de mon âme. Nous traversons des jours difficiles, attaqués, confrontés à des frustrations face à l’incompétence de la police et aux distorsions juridiques. Mais bon sang, comment des Juifs peuvent-ils être aussi cruels?! Terrible (JForum) ».

Faut-il préciser que cette déclaration a été passée sous silence, dans nos médias, tout comme le diagnostic porté sur la victime de la tentative de lynchage ?

Dans le camp adverse, les lyncheurs sont fêtés et adulés. S’ils sont capturés, jugés et emprisonnés en Israël, ils reçoivent ad vitam æternam un salaire par l’Autorité palestinienne et s’ils sont tués, leur nom sera donné à des écoles dans les deux Palestine.

750 zones de non-droit en France, d’où l’on conseille les autres pays

Comme le fait pertinemment remarquer Jacques Tarnero dans une tribune refusée par Le Monde,

« Après avoir reçu plus d’un millier de missiles sur son territoire, après avoir subi des actes terroristes incessants, Israël a décidé de riposter contre ceux qui empêchent ses habitants de vivre. À plusieurs milliers de kilomètres de ses frontières, c’est depuis le Mali que la France combat la menace jihadiste. En 1962, John Kennedy prit le risque d’un affrontement avec l’URSS quand il estima que les USA étaient menacés depuis Cuba. Israël combat une menace seulement distante de quelques dizaines de kilomètres. »

Mais qu’importe aux dirigeants du pays champion du monde des cirrhoses du foie, pourvu qu’ils aient l’ivresse d’accabler l’État hébreu. Craignant une « escalade de grande ampleur », le gouvernement du Président EnMêmeTemps avait condamné

« les tirs de roquette depuis la bande de Gaza qui ont visé le territoire israélien »

et demandé

à « tous les acteurs, sans exception, de faire preuve de la plus grande retenue (i24news) ».

Cette formule est une des préférées du Quai d’Orsay : 1500 roquettes sont tirées depuis Gaza sur des populations civiles, on la ferme. Dès l’amorce des représailles, on incite les deux côtés à la plus grande retenue. Pour que nul ne se méprenne, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a précisé sa pensée :

« Nous appelons les autorités israéliennes à un usage proportionné de la force, très clairement »,

a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale.

Cela a mis très en colère la députée communiste Elsa Faucillon, qui lit les infos dans le marc de café et les cendres de L’Huma :

« Après le silence c’est la honte, la honte d’une déclaration qui recherche un soi-disant équilibre, équilibre qui oublie de condamner la politique de colonisation et d’apartheid promue par le gouvernement israélien »,

a-t-elle déclaré.

Rappelons que la colonisation des Royaumes successifs d’Israël, patrie du peuple juif, a été pratiquée par les Hellènes, les Perses, les Romains, les Turcs et les Anglais, mais qu’en français, il est impossible de parler de colonisation par les autochtones d’origine, quand ils rentrent chez eux. C’est un contresens sémantique. Quoique, de la part de quelqu’un qui milite pour l’avènement du système qui a colonisé tant de peuple pendant 70 ans, il est illusoire d’espérer autre chose.

Les championnes du monde de l’inversion des valeurs sont françaises

La comparse en dictature de la petite Faucille y est allée au marteau piqueur. Clémentine Autain (islamiste de la France Insoumise), s’est étranglée de rage que le gouvernement

« ne trouve pas les mots pour condamner les exactions d’une armée aux ordres d’un gouvernement d’extrême droite qui vise à consolider la domination israélienne, le système d’apartheid. On ne parle pas sur le même ton à la botte qui écrase et au visage qui se fait écraser ! »

Elle en veut terriblement à l’État juif de son refus de se suicider. Elle préconise de traiter plus durement les civils qui reçoivent les roquettes que ceux qui les lancent en se cachant derrière leurs propres citoyens transformés en boucliers humains.

On pourrait rappeler à ces deux fascistes que la définition de l’apartheid implique le contraire de la démocratie israélienne, où les citoyens arabes élisent des députés, appartiennent aux mêmes syndicats et jugent à la Cour suprême à égalité avec leurs compatriotes juifs ou chrétiens, mais ce serait peine perdue, car la haine de l’État juif leur sert de colonne vertébrale. Or jusqu’à présent, le seul pays qui a trouvé un système pour permettre aux tétraplégiques de marcher, c’est justement lui ! On ne voudrait pas qu’elles souffrent le dilemme d’avoir à choisir entre la marche et la posture victimaire.

Sur le podium, au-dessus de la France il y a l’UE, cinquième roue du tricycle

L’Union européenne s’est dotée d’un chef de la diplomatie. Après tout, la Suisse, qui n’a aucune frontière maritime, a bien un ministère de la Marine, pourquoi n’y aurait-il pas un ministère des Affaires étrangères chez les impuissants qui prennent leur parole pour argent comptant et le valium pour du viagra ?

Ce ministre a dû obéir à notre Jupiterre-à-terre :

« Tout en reconnaissant le besoin légitime d’Israël de protéger sa population civile, la réponse doit être proportionnée et faire l’objet d’une retenue maximale dans l’usage de la forceL’UE est consternée par le grand nombre de morts et de blessés parmi les civils, y compris des enfants.(…) À Jérusalem, le statu quo sur les lieux saints doit être respecté et la liberté de culte garantie (Le Figaro avec AFP (who else ?, 12 mai 2021). »

S’il avait un tout petit peu regardé ses dossiers, il aurait vu que le Mont du Temple, le lieu le plus sacré du judaïsme, qu’il appelle « Esplanade des mosquées », comme tous ceux qui veulent voir disparaître l’histoire juive avec le bain de sang des Juifs eux-mêmes, est en territoire israélien. Il a été laissé à l’administration jordanienne, qui l’interdisait aux Juifs quand elle l’avait annexé (1948-1967). Cela ne troublait aucune grosse légume européenne. Depuis 1967, les lieux saints juifs sont quand même accessibles aux Juifs, sauf le Mont du Temple, pour ménager la susceptibilité de ceux qui l’ont profané et y ont construit deux mosquées. Cette année, pendant le Jour de Jérusalem, ce sont les manifestations juives qui ont été interdites, pas celles des musulmans. Encore une belle occasion de se taire qui a été perdue. Mais ce n’est pas grave car personne, ni parmi ceux qui discourent, ni parmi ceux qui ne les écoutent pas, n’admet la réalité de la situation israélienne. Au pays de David, Salomon et Jésus, seul Mahomet a voix au chapitre.

Le nerf de la guerre coûte un max de pognon

Il y a d’un côté des faibles, armés de roquettes iraniennes, qui tirent sans viser, en ayant donc dix fois plus de chances de tomber sur des populations civiles que sur l’armée, et de l’autre, une armée qui vise soigneusement des cibles militaires cachées au milieu de civils, après avoir averti à deux reprises lesdits civils de chaque tir à venir.

Si les Palestiniens, qui visent la foule, tuent moins que les Israéliens, qui visent exclusivement les coupables, ce n’est pas dû à la maladresse des premiers, mais au choix des seconds d’investir dans la protection de leur population. Les roquettes pleuvent, mais elles sont interceptées par le « Dôme de fer » et celles qui tombent quand même épargnent la population, réfugiée dans les abris souterrains.

Gaza préfère investir dans les tunnels de contrebande qui enrichissent ses dirigeants et dans les armes, particulièrement les missiles à moyenne portée.

Combien ça coûte, des missiles ? C’est plus cher ou moins cher que des abris souterrains ? La réponse se trouve dans le projet de loi de finances français pour 2019. À la rubrique Défense, au titre des « missiles à moyenne portée » (ceux employés par le Hamas), on peut lire que

« Le prix unitaire d’une munition est de 197 800 euros aux conditions économiques de 2018 (Défense Militaire) ».

Le Hamas en a envoyé 1500 sur Israël en 3 jours. 197 800 x 1500 = 296 700 000 €. Whaou ! Quand on pense qu’il s’agit d’une prison à ciel ouvert où les gens meurent de faim… Enfin, pas les 1700 millionnaires dont se plaignait Mahmoud Abbas en 2014 (Aroutz 7), mais les autres.

Qu’est-ce qui serait proportionné ?

Malgré toutes les précautions que prend Tsahal, des bavures se produisent. Enfin, « bavures », c’est ainsi qu’on les appelle côté israélien. Côté palestinien, c’est win-win : soit les cruels sionistes s’abstiennent de tirer et le Hamas peut clamer qu’il a gagné et leur fait peur. Soit ils tirent et s’il y a des victimes civiles, elles sont considérées comme un bénéfice collatéral, qui font le bonheur des chancelleries et des médias occidentaux, en leur donnant un prétexte pour accabler les inhumains génocideurs, qui ont déjà multiplié la population génocidée par 7.

Alors quelle autre proportionnalité serait envisageable, à part agir exactement comme ses agresseurs ? 1500 roquettes tirées sur la population palestinienne, cela devrait répondre aux conseils avisés des Saigneurs conseilleurs non payeurs de l’UE.

Hélas, « ils ont des yeux et ne veulent pas voir ». Disant cela, le prophète Jérémie ne parlait pas des apparatchiks über loi commune de Bruxelles, mais de leurs ancêtres.

« En Europe et en France en particulier, on a trop longtemps préféré lire le monde arabe et l’espace islamique avec des lunettes idéologiques nées de la guerre d’Algérie.… le mensonge compassionnel vise à transformer l’agresseur en victime, comme si les fusées iraniennes fournies au Hamas correspondaient à des armes de pauvres inventées par désespoir. Ne pas vouloir voir que la haine des Juifs est matricielle dans la lecture que le Hamas fait de l’islam est une considérable erreur d’appréciation. Elle est au cœur de la pensée islamiste et de ses épigones politiques. »

(Prophète Jacques Tarnero)

La haine des Juifs n’est pas une « tension intercommunautaire »

À aujourd’hui (14 mai 2021), cinq synagogues ont été incendiées à Lod, des Yechivoth (écoles religieuses) ont été saccagées, des Tora (Bibles) brûlées. Idem pour des centaines de voitures, mais ça, ce n’est pas de l’antisémitisme, c’est un clin d’œil complice vers l’honneur et la fierté des pogromistes du 9-3. Et comme dans les pays de l’Est jusqu’à la Seconde Guerre mondiale (et un peu après), comme à Jérusalem et à Hébron en 1929, comme à Bagdad en 1941, comme à Oran, en juillet 1962, les émeutiers se sont livrés à des pogroms.

Pendant deux jours, ils ont semé la terreur dans la population juive des villes où, jusqu’à l’intervention belliqueuse des imams et des autorités palestiniennes, se pratiquait un « vivre-ensemble » sans histoire…

Daniel Haïk rappelle sur Radio J (LPH) que, en octobre 2000, au début de l’Intifada, les sympathiques révolutionnaires arrêtaient les voitures sur la route de Wadi Ara, en Basse Galilée, vérifiaient si les conducteurs étaient juifs ou arabes, et lapidaient les Juifs. Une sélection qui n’avait rien à envier à celle des nazis.

Pour connaître ces faits-là, il faut lire la presse juive ou les médias étrangers : en France, c’est motus et bouche cousue, sous peine d’être condamnés à réciter dix Credo (« Je crois en une seule version, celle de l’AFP toute-puissante, créatrice du ciel et de la terre, ainsi que du conflit israélo-palestinien engendré, non pas créé, qui n’est pas une guerre de religions, mais un conflit territorial. Dès que les Palestiniens de Cisjordanie et ceux de Gaza auront leur État commun, ils deviendront tolérants et amicaux les uns vis-à-vis des autres et ensemble vis-à-vis de leurs voisins juifs et chrétiens ») et dix Pater Noster (« Notre Père, qui es à la Moukata, que ton nom soit sanctifié, que ton règne se prolonge largement au-delà des 16 années déjà écoulées, que ta volonté soit faite en Cisjordanie comme en Israël. »)

En direct du Hamas, les paroles de calme et de tolérance

Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré qu’Israël avait

« allumé le feu à Jérusalem et à Al-Aqsa et que les flammes s’étaient étendues à Gaza, par conséquent, il était responsable des conséquences. »

Le Qatar, l’Égypte et les Nations Unies avaient été en contact pour demander le calme, mais s’ils veulent intensifier les combats, la résistance est prête, s’ils veulent arrêter, la résistance est prête (Europe Infos). »

On dirait presque qu’il a fait un stage chez BDS, le valeureux héros. C’est là qu’il a compris la morale révolutionnaire, qui fait triompher les islamistes chez nous : tu veux frapper, je te cogne, tu te retiens, je cogne encore plus fort.

Khaled Mashal, son ambassadeur plénipotentiaire, a déclaré que les combats extraordinaires avaient commencé dans la mosquée al-Aqsa,

« avec le courage de nos hommes et de nos femmes. Le message de notre peuple est qu’il s’agit d’un combat pour sauver Jérusalem et la mosquée al-Aqsa et pour déjouer les plans de nos ennemis ».

Un autre haut responsable du Hamas a appelé les Israéliens musulmans à l’émeute.

« La terre est à vous et les sionistes doivent partir (JForum). »

On voit que les appels au calme du diplomate européen en chef sont écoutés avec beaucoup d’attention. Bah, on sait comment cela finira : Israël sera condamné par l’ONU et les antisémito-sionistes tout contents, compteront et recompteront les morts qu’ils lui imputent, surtout les enfants.

Critique cinématographique

Tiens, justement, à propos des victimes pallywoodiennes, avez-vous vu cette vidéo (qui ne deviendra jamais virale) ? Il s’agit de l’enterrement d’un enfant palestinien : les porteurs du cadavre sur sa civière sont suivis de gens qui pleurent et psalmodient… jusqu’au moment où la sirène d’alerte retentit. Les porteurs posent leur fardeau au sol et s’éparpillent, car les fusées artisanales gazaouies sont à prendre au sérieux. Au bout de quelques secondes, le linceul se soulève et le bambin ressuscité se lève et s’enfuit pour rejoindre les autres figurants. C’est drôle, c’est frais et les acteurs sont très convaincants (Facebook).

Hélas, le petit Ulysse de Télérama ne lui accordera pas un sourire. Il n’apprécie que ce qui conforte le narratif palestinien misérabiliste. Or cette petite vidéo rappelle trop le mort qui est remonté deux fois de suite sur sa civière à Jénine, en 2002. C’était tellement flagrant que même Le Monde a reconnu l’arnaque. Or en matière de palestinolâtrie, il demeure l’étalon indépassable.

En France, nous n’avons pas le talent des auteurs israéliens de séries, mais nous avons eu notre heure de gloire avec la série Gilets-Jaunes.

«‘’Le dernier total recensé faisait état de plus de 1 700 blessés parmi les manifestants avant ‘l’Acte 9’ et un millier chez les forces de l’ordre’’ indique à 20 Minutes le ministère de l’Intérieur, qui ne disposait pas encore des statistiques actualisées après la mobilisation du samedi 12 janvier 2019 (20 Minutes). »

Les organisateurs, eux, en comptaient 24 000, un chiffre aussi crédible que ceux annoncés par le service de presse palestinien, qui a compté 1000 blessés parmi ses militants. Le premier ministre israélien a-t-il demandé, à l’époque, à la France qu’elle exige de « tous les acteurs, sans exception, de faire preuve de la plus grande retenue » ?

On n’en trouve pas trace dans les médias français, mais après tout, on n’y trouve pas non plus de trace des pogroms qui se multiplient en Israël !

Liliane MessikaMABATIM.INFO

Aucun commentaire

Laisser un commentaire