L’adhésion des Palestiniens à Interpol « va nuir à l’organisation » (Rivlin)

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Plusieurs sénateurs US ont indiqué que les mandats d’arrêt émis par les Palestiniens ne seront pas reconnus.

Le président israélien Reuven Rivlin a dénoncé mercredi la décision d’Interpol d’octroyer le statut d’Etat membre aux Palestiniens, expliquant que cela allait affaiblir les capacités de l’organisation internationale policière.

« Cette décision va nuire à la capacité de lutte d’Interpol contre le terrorisme international », a déclaré le président au cours d’une conférence téléphonique avec des responsables juifs américains, retranscrite par son cabinet.

« Il ne s’agit pas d’une décision basée sur une nécessité professionnelle. C’est une décision purement politique », a dit Reuven Rivlin aux membres de la Conférence des présidents des grandes organisations juives américaines.

Matthias Balk (dpa/AFP/Archives)Le président israélien Reuven Rivlin, le 6 septembre 2017 à Munich
Matthias Balk (dpa/AFP/Archives)

 

« Il est très triste que les Palestiniens aient réussi à politiser une autre institution, dans le cadre de leur campagne pour saper les pourparlers de paix et délégitimer Israël », a ajouté M. Rivlin.

De leurs côtés, plusieurs sénateurs américains ont indiqué que les mandats d’arrêt émis par les Palestiniens via Interpol ne seraient pas reconnus aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

« La communauté internationale est très attachée à la poursuite du processus de paix entre les Palestiniens et les Israéliens », a déclaré le sénateur démocrate Ben Cardin, qui a dénoncé une tentative « d’instrumentalisation des organisations internationales » qui ne fait que « compromettre cette opportunité ».
Omar Awadallah, chef du département des organisations de l’ONU au ministère palestinien des Affaires étrangères, a quant à lui indiqué que les Palestiniens pourraient théoriquement engager des poursuites judiciaires contre des Israéliens soupçonnés de crimes dans les Territoires, ce que redoute Israël.

Les Palestiniens disposent déjà d’un statut d’observateur à l’ONU depuis 2012 et ont rejoint la Cour pénale internationale et l’Unesco.

Interpol, basé à Lyon (France), permet des échanges d’informations entre les polices de près de 200 pays. L’institution publie également des « notices rouges », par lesquelles elle informe ses membres qu’un mandat d’arrêt a été délivré par un pays contre un individu.

Source www.i24news.tv

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