« Laurent Wauquiez ce n’est pas le Front national »

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« Je ne fais pas confiance aux fonctionnaires du Quai d’Orsay », a insisté Meyer Habib.

Invité sur le plateau d’i24NEWS à l’occasion de la visite en Israël de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, le député de la 8e circonscription des Français établis à l’étranger Meyer Habib, a rejeté les accusations à l’encontre de Laurent Wauquiez, critiqué pour tenir des propos qui seraient trop proches du Front national.

Meyer Habib a défendu le favoris de l’élection à la présidence du parti Les Républicains, affirmant que « Laurent Wauquiez ce n’est pas le Front national ».

Interrogé au sujet des autres candidats, il a cependant concédé qu’à « titre personnel », sa « ligne idéologique est beaucoup plus proche de Valérie Pécresse que de Laurent Wauquiez ». Si ce dernier venait à être élu « et je pense a priori qu’il devrait être élu, il a mon amitié, ma confiance », a-t-il assuré à i24NEWS.

« Beaucoup de Français disent vouloir aller beaucoup plus à droite, c’est leur droit », a-t-il ensuite expliqué, alors que le favoris jugé « très à droite » du parti LR, fait face à des critiques émanant de son propre camp, dont celles de Mme Pécresse qui se revendique d’une ligne moins droitière que la sienne.

« En politique il y a une règle: soit on est candidat, soit on se tait », a déclaré cette semaine Laurent Wauquiez, à i24NEWS. « Si on n’est pas capable d’être candidat, c’est sans doute parce qu’on a déjà perdu une partie de la défaite des idées et de la capacité à être une force d’entraînement », a-t-il affirmé visant ses détracteurs.

« Moi je suis un démocrate, je ne mets personne sur le banc des accusés, en particulier des millions de Français », a tenté d’apaiser M. Habib sur i24NEWS, insistant sur l’importance principale selon lui, de cesser la politique socialiste « désastreuse ».

Pour cela, Meyer Habib a évoqué sa « conviction » que le président Emmanuel Macron « peut réussir, et je souhaite qu’il réussisse », tout en regrettant la politique étrangère du gouvernement qui « est trop, à mon sens, tenue par le Quai d’Orsay ». « Je ne fais pas confiance aux fonctionnaires du Quai d’Orsay », a-t-il insisté.

Egalement vice-président de la commission des Affaires étrangères, Meyer Habib a alerté sur « le rapprochement – en tout cas la visite possible – du président de la République en Iran ». « La matrice du terrorisme international c’est l’Iran, avec la Syrie, dont Assad, qui est un véritable boucher, est une marionnette entre les mains des Iraniens », a-t-il dénoncé.

Dans le domaine de la lutte antiterroriste, la France n’est pas « prête », a affirmé M. Habib estimant que « de temps en temps, on est obligé, tout en préservant les libertés publiques, d’aller plus loin pour lutter contre ce cancer » qu’est le terrorisme. « On sait qu’aujourd’hui Daesh est en train de disparaître (…) mais il y aura d’autres mouvements terroristes », a-t-il lancé.

Par ailleurs, le député UDI des Français de l’étranger a également indiqué que le président français avait évoqué avec lui son souhait de parler prochainement au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Les deux hommes devraient s’entretenir au téléphone « dans les jours qui viennent », a-t-il indiqué.

Source www.i24news.tv

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