Le commissaire face aux soupçons de conduite illégale de la part de la police : « Il s’est passé quelque chose d’inédit »

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Au lendemain des conclusions de l’enquête, qui a exclu une intrusion illégale dans les téléphones des civils, le dirigeant de la police, Kobi Chabtaï, a réagit face au tollé général de ces dernières semaines.

Be’hadré ‘Harédim – Avi Gadlowicz

« Quelqu’un doit prêter attention à la facilité avec laquelle une force de police entière a été discréditée. » C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui (mardi) le commissaire général de la police Kobi Shabtai, un jour après la publication des conclusions de « l’équipe Merri » qui a examiné les allégations de piratage des téléphones de civils en violation de la loi.

Les résultats du test, rappelons-le, ont révélé qu’il n’y a aucune indication que la police israélienne ait infecté par un système Pegasus en sa possession sans qu’un tribunal n’ordonne un téléphone de l’une des personnes publiées dans une enquête du journal Calcalist.

« Je ne peux pas m’empêcher de commenter le tsunami médiatique qui s’est produit ici ces dernières semaines », a déclaré Shabtaï lors de la cérémonie de remise des diplômes d’un cours d’officier de la police des frontières qui s’est tenue ce soir au musée de la police des frontières de la ville. « La police a été accusée de manière erronée de se conduire illégalement dans ses recherches, ce qui a causé des dégâts irrémédiables à la confiance que le public lui accorde, et en fait frappe tous les organismes d’application de la loi « , a déclaré Schbtaï.

« Le soi-disant ‘Fake News’ a réussi à s’infiltrer dans les médias institutionnalisés et à causer de gros dégâts qu’il nous faudra beaucoup de temps pour réparer », a ajouté le commissaire. « C’est une action qui met en danger la société israélienne. »

Lors de la cérémonie, le commissaire a déclaré : « Ces dernières semaines, nous avons choisi d’attendre tranquillement et de laisser l’équipe d’inspection dirigée par le sous-procureur général, l’avocat Amit Merri, faire son travail. Avec des représentants du Mossad, du Shin Bet et du bureau du procureur de l’État, et en pleine coopération avec la société NSO, ils ont levé toutes les pierres pour découvrir la vérité. Et comme je l’ai promis, ils ont obtenu la transparence et la pleine coopération de notre part.

« Les conclusions de l’équipe prouvent sans l’ombre d’un doute que la police israélienne n’a pas agi en violation de la loi et je promets que cela continuera d’être le cas. Quelqu’un, peu importe quand, peu importe sa position et quel que soit son rang, a profité des capacités de la police israélienne et a fait des choses qui n’auraient pas dû être faites. Je veillerai personnellement à ce qu’il soit puni pour cela. »

Le commissaire a répondu aux dures allégations faites dans les médias à l’encontre de la police : « Dans une démocratie, les médias ont un rôle extrêmement important à jouer, et nous, en tant que policiers, respectons cela et travaillons même pour permettre la liberté de la presse, mais avec le grand importance des médias libres, il y a une grande responsabilité. La police toute entière a été mise à mal, quelqu’un doit faire attention. « 

« La police israélienne n’espionne pas ses citoyens », a ajouté Schabtaï. « La police israélienne n’espionne pas les manifestants et les innocents, la police israélienne continuera d’agir contre les criminels sous réserve de toutes les approbations légales et avec toutes ses capacités technologiques, la police israélienne fait tout ce qu’elle peut pour réduire la criminalité et accroître la sécurité civile. « 

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