Le début des manifestations…

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Illustration : une manifestation (celle – inoubliable – des orthodoxes contre la cour suprême en 1999)

Nul doute que la situation actuelle ne ressemble pas à celle que nous avons connue lors de la première vague d’infection du Covid 19 ! Alors, tout était calme, le public a accepté les mesures avec compréhension et dignité, et en effet la situation était sous contrôle. A présent, c’est totalement différent, à commencer par le pire : il n’y a pas de réelles mesures gouvernementales, ou plutôt, il n’y a pas de gouvernement ! Netanayhou ne parvient a priori pas à faire prendre les mesures qui s’imposent contre l’élargissement de l’impact du virus, ni non plus contre les difficultés qui frappent le public, ne serait-ce du fait des nombreuses dissensions qui se font jour à l’intérieur d’un gouvenement dit d’union nationale, qui finit par prouver la profonde coupure entre les groupes politiques du pays.

De fait, les manifestations commencent !

A Tel Aviv, c’est contre le gouvernement et le manque de mesures prises en faveur des petites entreprises indépendantes que l’on a manifesté, avec une grande violence, il faut le dire, durant le week-end. Et aussi, sans le moindre du monde respecter les consignes (masques, éloignement les uns des autres…).

A Jérusalem, ce sont des orthodoxes qui ont manifesté contre le confinement arbitraire imposé, surtout, aux quartiers orthodoxes de certaines villes, dont Jérusalem. Etait surtout violente l’action de la police contre ces manifestants, qui, pourtant, ne faisaient qu' »user de leur droit démocratique à faire connaitre leur sentiment », selon l’expression usitée, mais pas à l’égard des Juifs orthodoxes. Eux n’ont le droit que de se taire et de subir…

Tandis qu’au même moment, la nuit de ce dernier Chabbath, ce sont les Palestiniens yérosolmytes qui ont manifesté leur présence à Jérusalem en lançant des centaines d’objets à bruit et feu à partir de leurs quartiers. Pourquoi ? Sans doute pour manifester leur présence. La police ? Elle dormait (la nuit de Chabbath, n’oublions pas). En tout cas, ce matin, l’un des fonctionnaires de la municipalité de Jérusalem a présenté ses excuses face au public de cette absence de réaction de la part des forces de l’ordre.

On sent en tout cas un début de perte de contrôle généralisé. Espérons que c’est une fausse impression !

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