Le nouvel antisémitisme

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Il y a une vingtaine d’années, est apparu un concept, propre à la « novlangue » et le politiquement correct : le nouvel antisémitisme. C’est à l’époque que « les élites françaises », après des années de déni, et devant l’irruption du phénomène (surtout après l’assassinat d’Ilan Halimi, en 2006) dans la société française, ont, contraintes et forcées, adopté du bout des lèvres, ce terme.
Mais pourquoi toutes ces belles âmes n’ont-elles pas désigné ce phénomène, tout simplement : antisémitisme ?

Leur logiciel, bloqué depuis la 2 Guerre mondiale, n’acceptait que l’antisémitisme provenant de « l’extrême droite nauséabonde ». À tel point, que l’attentat contre l’école toulousaine Hozar ha Tora, commis par Merah (que son nom soit effacé), avait été, au début attribué à l’extrême droite. Pour ces politiquement corrects, il était inconcevable que les minorités, elles-mêmes, soi-disant victimes « d’islamophobie » (encore un terme artificiel, forgé par la novlangue), puissent être antisémites, car les Arabes, suivant une croyance admise communément, sont eux-mêmes sémites. D’ailleurs l’Islam n’est-il pas une religion d’amour et de paix ? Donc un Musulman ne peut pas être antisémite. CQFD, fermez le ban.

De nouveau tous ces « bien pensants » nous démontrent, dans ce domaine, leur ignorance crasse. Le Coran, le livre sacré de l’Islam est probablement l’un des ouvrages le plus anti judaïque existant. Les versets (sourates), appelant à tuer, stigmatiser ou bannir les Juifs, sont innombrables. D’ailleurs, Mohamed lui-même, a donné le bon exemple, en massacrant les tribus juives de la Mecque. Le prophète de l’Islam, durant toute sa vie, n’a cessé d’appliquer scrupuleusement les injonctions anti juives du Coran.

Pour étayer ce concept de « nouvel antisémitisme », il fallait trouver un subterfuge pour que l’Islam apparaisse sous un jour favorable afin de correspondre à la définition orwellienne de « religion d’amour et de paix ». Alors, toujours les mêmes naïfs « bien-pensants », ont eu une idée de génie :

Créer une dichotomie entre l’islam et islamisme.

Puis, toujours les mêmes, ont théorisé l’islamisme comme une doctrine apparue « ex nihilo », car il est bien connu, que l’islamisme n’a aucun lien avec islam, sauf, peut-être, je souligne, un lien non avéré, dans l’esprit de ces gens, sémantique (sic). Donc, le nouvel antisémitisme est devenu consubstantiel à l’islamisme, minoritaire parmi les musulmans en France. Peut-être.

En général, les musulmans vivent dans des endroits qu’on a appelés « les quartiers », car il est naturel que les gens de même culture (comprendre : même religion) préfèrent vivre entre eux. Dans ces « quartiers » jusqu’aux années deux mille, habitaient aussi de nombreux Juifs. Puis, « les cartiers », habités par les musulmans non antisémites, se sont pratiquement vidés des Juifs. D’abords le phénomène a été tu, car impossible pour les cerveaux « bien-pensants » d’accepter un tel paradoxe et puisqu’on n’en parle pas, il n’existe pas. Hop ! Sous le tapis. Mais le « nouvel antisémitisme », cette fois islamique, a la peau coriace. Après les « quartiers », les élèves juifs ont massivement disparu des écoles publiques et pas seulement, des écoles dans les « quartiers ». Toujours fidèle au « cela n’existe pas et pas de vagues », l’Éducation nationale a aussi balayé le phénomène sous le tapis.

Toujours dans le déni de l’anti-judaïsme (que les politiquement corrects s’entêtent à appeler antisémitisme) de l’islam en France, il fallait, encore plus, séparer l’islam de l’islamisme. Alors on a accolé à l’islam l’adjectif « extrémiste » et par la même nos bien pensants ont démontré, encore une fois, leur bêtise. Aurait-on l’idée d’ajouter au « nazisme », le terme extrémiste ? Si on suit la logique de ces gens-là, au début du 20 siècle, il y avait des nazis modérés et extrémistes. Alors, lesquels ont déclenché la 2 Guerre mondiale et ont causé au bas mot, 50 millions de morts, dont 6 millions de Juifs ?

Tout mon argumentaire, qui démontre clairement que la notion « de nouvel antisémitisme » est vide de sens, en France et ailleurs dans le monde, on continue d’utiliser ce néologisme, surtout pour ne pas « stigmatiser » les populations « issues de la diversité » (encore une expression de la bien-pensance). D’ailleurs c’est sa manie de ne pas appeler un chat un chat. Je suis exaspéré par des mots comme : mal voyant (aveugle), personnes PMR (invalides), SDF (clochard), technicien de surface (femme/homme de ménage), sans papier (clandestins), incivilités (délits et crimes), activiste armé (terroriste), etc, etc. et, etc.

Donc, en ce qui concerne l’antisémitisme et plus précisément l’anti-judaïsme, on peut appliquer le vieil adage, « rien de nouveau sous le soleil », adage qui vient de l’un des livres de l’Ancien Testament, l’Ecclésiaste.

Tiens, tiens, encore un texte juif. Malheureux, ne dites surtout pas « texte juifs » car c’est stigmatisant pour les Israélites.

Édouard GrisMABATIM.INFO

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