Le rav David Cohen de retour de son séjour en France

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Notre envoyé spécial nous fait part de ce qui s’est passé durant ce séjour du rav Cohen en France, et des diverses visites qu’il a effectuées durant ce voyage. L’ensemble des communautés a accueilli avec un grand enthousiasme la venue d’une telle personnalité toranique d’Erets Israël et a profité de ses cours et de ses interventions.

Voici le compte-rendu de cette visite exceptionnelle.

Le rav David Cohen porte envers le monde de la Tora en France une attention particulière, et souvent diverses questions liées à ce qui se passe chez les jeunes, ou dans les institutions pédagogiques françaises, lui sont présentées. De la sorte, il a accepté de participer à une série de visites dans diverses institutions et communautés toraniques françaises à la fin de la période d’étude de cet hiver, passant de Paris à Strasbourg, puis revenant à la région parisienne à Anet, pour renforcer les Ba’houré Yechivoth français et les institutions qui leur sont consacrées en France, tant il est vrai que rares sont les communautés qui peuvent assurer une vie juive pleine à ces jeunes de la même manière que les Yechivoth en Erets Israël où ils ont étudié, qu’ils quittent là pour ces vacances de Pessa’h.

L’initiative en revient au Igoud des Bené haYechivoth originaires de France, dirigé par le rav Yeshaya Arrouas.

Le voyage a commencé le mardi 28 adar (21 mars), par un cours, en après-midi, à la Yechiva Guedola Nichmath Israël de la rue Pavée, dirigée par le rav Yits’hak Cats. Il s’est agi là du dernier cours de cette vénérable institution en ses locaux du Marais, puisqu’après les vacances, elle passera définitivement dans ses nouveaux locaux à Anet (Eure et Loir), fort loin de la capitale.

Le Roch Yechiva a mentionné dans son intervention le passage de la Yechivath ‘Hévron, après de longues décennies où cette institution se trouvait à Gueoula, en plein centre de Jérusalem, pour passer à un quartier fort éloigné, Guiv’ath Mordekhaï : cela paraissait également un changement difficile, mais le fait est que la Yechiva n’a fait que grandir depuis lors, et est l’une des importantes du pays. « Les murs du Beth haMidrach sont muables… » aurait dit le Steipeler.

Le lendemain, le Roch Yechiva est intervenu dans deux Kollelim importants : celui du rav Méïr Sitruck, gendre du rav Cats de Pavée, dans son Beth haMidrach de la rue Flandrin, puis dans celui du rav Berda, dans le 16e arrondissement, situé dans le Beth haMidrach du rav Sénior, l’ancien Grand rabbin de Créteil.

Le rav a rendu visite, dans cette nouvelle structure de la Yechivath Nichmath Israël à Anet, à la « Yechivath hemchekh hazeman », une structure destinée spécialement aux jeunes qui veulent continuer à étudier même durant les vacances et innovée par le Igoud des Bené haYechivoth français. Il a donné cours sur le sujet de la « héséba », l’obligation de se tenir accoudé le soir du Séder.

Le soir, il s’est rendu à la bar-mitsva du fils de l’un des partenaires principaux de l’organisme qui a lancé ces programmes pour les jeunes, qui a pris à cœur ce projet r. Dov Curiel, gendre du grand rabbin Sitruk zatsal.

Jeudi matin, Roch ‘Hodech : rav Cohen s’est rendu au Raincy où il a prié, puis a pris la parole dans la structure les institutions du rav Yehouda Tolédano, en ce jour de fin d’étude où il a été introduit par le rav Yits’hak Sebbag. Il a insisté sur l’importance des vacances, qui permettent aux jeunes de revenir à l’étude avec plus de force. Il a raconté que certaines personnes s’étaient rendues à l’époque chez rav Schakh zatsal, pour lui parler de l’idée de supprimer la période de « Ben haZemanim », des vacances des Yechivoth, mais il se sont vu refuser une telle proposition : les jeunes ont besoin de se rafraichir. Toutefois, a précisé le rav Cohen, il faut qu’ils sachent conserver un temps pour l’étude de la Tora.

Dans chaque endroit ou il se rendit, le Roch Yechiva invita chaque communauté à assister au Yom Halimoud, le dimanche suivant, à l’Hotel du Collectionneur.

En après-midi, le rav Cohen s’est rendu à Strasbourg. Il donna tout d’abord un cours dans le Kollel ‘Ets ‘Hayim, sur les obligations de Pessa’h, puis à la Yechivath Eshel du rav Refaël Elgrabli. Plus tard une grande rencontre pour les membres de la communauté et les rabbanim a été organisée à la salle de l’Esplanade, au courant de laquelle il a parlé de divers sujets concernant les communautés de nos jours.

Vendredi matin, rav Cohen s’est encore rendu au Beth haMidrach de fondation récente, nommé Ech Dath, dirigé par le rav Betsalel Landauer.

La visite du rav Cohen dans cette ville se justifie par l’augmentation croissante et continue du nombre de Ba’hourim et d’Avrekhim qui s’y trouvent.

Puis il a quitté la ville pour revenir pour Chabbath à Anet. S’y sont réunis 70 jeunes qui tenaient à continuer à étudier durant Ben hazemanim, et 120 autres jeunes émanant des Yechivoth ketanoth de France – avec ceci de particulier que ces derniers ont terminé l’étude d’un traité de Guemara, et que, après la fin du Chabbath, un grand siyoum allait être organisé avec eux. Divers rabbanim responsables de ces groupes se sont joints à ce Chabbath.

Le rav Cohen est intervenu à plusieurs reprises durant ce Chabbath, en particulier à « se’ouda chelichith », où il a parlé de ce qu’un jeune doit savoir quand il se trouve dans une telle période de repos.

Le soir, après Chabbath, se sont déroulés les siyoumim, la fin d’étude des traités étudiés cet hiver dans les Yechivoth Ketanoth d’une partie des jeunes qui étaient présents. Une lettre de rav Guerschon Edelstein, Roch Yechivath Ponievezh, a été lue par le rav Yechaya Arrouas, rav du Igoud Benei Hayechivot français qui a également prononcé des paroles d’encouragement.

Le Roch Yechiva a conclu la soirée en insistant sur l’importance que les jeunes aillent jusqu’au bout des traités étudiés.

Dimanche, le rav Cohen a participé à un « Yom haLimoud » qui a réuni des centaines de jeunes de Yechivoth et de parents d’élèves, ainsi que des rabbanim des diverses communautés, dans la grande salle du Collectionneur, au centre de Paris. Cette réunion s’est tenue à la mémoire du Grand rabbin Yossef Sitruck zatsal. Elle a été ouverte par un cours du rav Arrouas, et au courant de la matinée, c’est le rav Cohen qui a donné le cours principal.

A la fin, les jeunes ont entamé des chants de louange pour l’importante réunion à laquelle ils avaient été invités.

Le lendemain enfin, le rav Cohen s’est rendu au centre Alef à Neuilly pour la prière, dans la communauté Alef fondée par le Grand rabbin Sitruk et dirigée par son gendre, le rav Ariel Gai. Le rav Cohen est intervenu également dans cette importante communauté.

Puis il est reparti pour l’aéroport.

Nul doute qu’un tel voyage aura une influence positive et encourageante pour tous les Bené Tora de France, ainsi que sur l’ensemble des communautés juives.

4 Commentaires

    • OK, qu’il en soit ainsi. Chez nous, dans notre famille, le nom Kats a été évité, en son temps, vu son sens en allemand, au profis de Kahn, et il se peut que c’est pour éviter ce sens du nom que nous l’avons mal écrit, mais bon, si les Kats ont fait ce choix, à nous de le respecter…

  1. Franchement, je ne comprends pas l’insistance à corriger une orthographe sur un nom, après tout la prononciation est exactement la même. Pourvu qu’on ait que ces préoccupations dans la vie !!!

    • Surtout quand il s’agit de personnes venant d’Erets Israël, et qu’il ne s’agit que d’une transcription d’un nom en hébreu, « Cohen Tsédek »… Mais il est vrai qu’ils ont sans doute fait inscrire leur nom en France à l’état civil, et qu’il y a lieu de respecter ce qu’ils ont choisi comme écriture…

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