LEGISLATIVES 8ème. Qui va payer? Des bus proposés à Ashdod pour acheminer...

LEGISLATIVES 8ème. Qui va payer? Des bus proposés à Ashdod pour acheminer les votants vers Tel-Aviv?

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LEGISLATIVES 8éme. La campagne des législatives prend une tournure amère en Israël. Le premier tour a été courtois. Il est certain qu’après le deuxième tour des contestations vont avoir lieu.

Des questions épineuses surgissent sur le mode de transport des électeurs (Ashdod, ou vivent 11 000 Français, mais aussi Beer Sheva et Eilat) vers les lieux de vote. Malgré le vote électronique, des votants, qui souhaitent voter physiquement, se posent des questions pour se rendre à Tel-Aviv (note de la rédaction : pas seulement, il y a aussi ceux qui ont fait la demande de pouvoir voter par internet, et qui n’ont pas reçu l’un ou l’autre des codes nécessaires, et ce, à notre expérience, depuis les précédentes élections, et malgré les protestations).

Un lecteur d’IsraelValley (73 ans), habitant Ashdod, nous a posé la question : est-il autorisé de prendre un « bus spécial », billet offert, et proposé par un parti politique pour voter à Tel-Aviv? Ce lecteur est handicapé et ne peut pas conduire.

Cette question n’est pas du tout anodine car les habitants d’Ashdod n’ont pas de lieu physique de vote pour le 19 Juin. IsraelValley répondra à la question de notre lecteur très vite (dès lundi, jour d’ouverture du Consulat de France).

Le Député sortant Meyer Habib : « Malgré les conditions incroyablement difficiles du vote, votre soutien est massif et me permet d’être en tête au 1er tour. Pourtant, des milliers d’entre vous n’ont pas pu voter du fait de la complexité du vote électronique, en particulier nos séniors pour qui j’ai une pensée, et du fait de l’impossibilité d’aller voter à l’urne le jour de la fête de Shavou’oth. Pire, le Ministère des Affaires Étrangères a fermé les bureaux de vote de Ashdod, ou vivent 11 000 Français, mais aussi de Beer Sheva et d’Eilat ».

Autre problème : qui paye les bus? Cette question n’est pas anodine car tous les frais des candidats sont à un moment où un autre passés au peigne fin.

« La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, la CNCCFP, veille scrupuleusement au respect des lois en matière de financement des campagnes électorales. Avant d’éventuellement devenir un ou une député(e) soucieux(se) des saines finances de leur région, les candidats aux législatives doivent d’abord s’occuper du budget de leur campagne. Ils sont soumis à des règles très strictes. Les dépenses autorisées sont plafonnées, et pour être remboursé il faut dépasser la barre fatidique des 5% des suffrages exprimés au premier tour, le 11 juin.   

  •   Les règles à respecter

Un candidat aux législatives ne peut pas piocher sur son compte personnel. Il a l’obligation d’ouvrir un compte de campagne dédié à ses dépenses et de faire appel à un mandataire financier chargé de lister les frais engagés et les recettes engrangées. Ce mandataire doit tenir ce compte qui sera examiné après l’élection, par la CNCCFP.

  • Les financements

Pour financer leur campagne, les candidats peuvent bénéficier d’un prêt octroyé par une banque ou par un parti politique. Les particuliers peuvent faire un don, dans la limite de 4 600 euros. Depuis une loi de 1995, les personnes morales, comme les entreprises, ne peuvent plus faire de don aux candidats. Attention : les contributions de partis politiques sous la forme de versements définitifs, de concours en nature, ou les dépenses directement payées par les parties, sont exclues du remboursement. Un non respect de ses règles peut être sanctionné.

  • Les dépenses autorisées

L’article L52-11 du Code électoral détermine un plafond de dépenses de 38.000 euros par candidat aux législatives, majorées toutefois de 0,15 centimes par habitant de la circonscription. Tous les candidats ne disposent donc pas de la même mise maximale de départ. Un dépassement de ce plafond, et les sanctions tombent. D’une part, le candidat n’est pas remboursé, d’autre part, il peut être sanctionné d’une amende, d’une peine d’inéligibilité, et il doit s’acquitter auprès du Trésor public d’une somme également au montant du dépassement ».

LE PLUS. A Houille (France), un avis intéressant a été publié : « Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 12 et 19 juin, la municipalité propose la mise en place d’un transport pour acheminer les Ovillois vers leurs bureaux de vote. Le CCAS a pris l’attache d’un autocariste pour organiser ces déplacements. »

Voici les critères d’éligibilité :

  • Seniors 70 ans et plus, sans aucun moyen de transport,
  • Personne à mobilité réduite (sans restriction d’âge).

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