Les chefs de la coalition au médiateur : « Déclaration de destitution de Netanyahou – une tentative de destitution illégale »

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Suite aux informations selon lesquelles le conseiller juridique du gouvernement a entamé des discussions sur le renvoi du Premier ministre Netanyahou, les chefs des partis de la coalition lui ont envoyé une lettre cinglante : « Pas différent d’une tentative de coup d’État par un militaire désobéissant… »

Hidabrouth – Gaby Schneider
Les chefs des partis de la coalition, hier (photo : porte-parole du Likoud)

Les dirigeants des partis de la coalition ont envoyé ce soir (lundi) une lettre acerbe au conseiller juridique du gouvernement, Gali Beharev Miara, dans laquelle ils avertissent qu' »une tentative de déclarer ou d’annoncer la destitution d’un dirigeant sortant constitue une tentative manifestement illégale de déposer et renverser un gouvernement élu et légal, sans la moindre autorisation de la loi. »

La signature de la lettre fait suite aux informations parues dans News 12 et Haaretz, selon lesquelles Beharev Miara a ouvert des discussions concernant la possibilité d’annoncer la destitution du Premier ministre Benjamin Netanyahou. La lettre de protestation a été signée par le président du Shas Aryeh Derhy, le président sioniste religieux Bezalel Smotrich, le président d’Otzma Yehudit Itamar Ben Gvir, le président de l’Agoudath Israël Yits’zhak Goldknopf, le président de Déguel haTora Moshe Gafni et le président de Noam Avi, le ministre de la Justice Yariv Levin, lequel a signé au nom du Likoud.

« Récemment, plusieurs informations ont été publiées dans les médias selon lesquelles vous avez des discussions concernant la possibilité de ‘mener’ le Premier ministre d’Israël à ‘se destituer’. « Une tentative de déclarer ou d’annoncer la destitution d’un dirigeant sortant constitue une tentative clairement illégale de déposer et de renverser un gouvernement élu et légal, sans une fraction d’autorisation par la loi. »

« Aucune astuce juridique ne s’opposera à l’évidence dans tous les pays réformés : un Premier ministre est élu par la majorité du peuple et de ses représentants. La majorité des citoyens israéliens ont élu les partis de la coalition et le Premier ministre. La Knesset, en tant que représentant du peuple souverain, fait confiance au gouvernement et au Premier ministre. Par conséquent, aucun parti n’a autorité pour destituer le Premier ministre et renverser le gouvernement légal, sauf le peuple et ses représentants et selon une loi explicite. Toute autre détermination est clairement illégale, et un drapeau noir flotte dessus. »

« Nous considérons donc de telles discussions, dans la mesure où elles ont lieu, comme une tentative de coup d’État en bonne et due forme, sans autorité et clairement illégale, qu’elle vise l’avenir ou qu’elle vise le présent. Ce n’est pas différent d’une tentative de coup d’Etat par un militaire désobéissant. Le peuple, ses élus et le gouvernement d’Israël n’accepteront jamais une décision sans autorité, ce qui signifie annuler les élections dans les bureaux de vote, annuler le régime démocratique et renverser illégalement la souveraineté du peuple et leurs représentants. Le papier sur lequel une telle décision sera écrite ne vaut rien. Il ne dépassera jamais le pouvoir des millions de bulletins avec lesquels le peuple a voté ».

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