On n’en a pas parlé, c’est vrai : le ministre des Finances, connu pour son attention à la santé du public, a décidé d’imposer un impôt spécial sur les boissons sucrées, afin d’assurer une meilleure santé à ce dit public… C’est de son rôle ? Oh, pas plus que d’autres décisions qu’il prend, surtout quand elles concernent le public qu’il veut, de toutes manières, envoyer à la décharge publique (dans tous les sens du terme) par le biais de carrioles affrétées pour cela…
Mais voici : des résultats de la décision citée de Liebermann ont été publiées, et elles ne sont pas très encourageants quant à l’effet de ladite mesure dudit ministre des Finances…
JDN – Binyamin Berger – Illustration : shuttenstock
Goldknopf s’en est pris au ministre des Finances : « C’est un énième arrêté diabolique d’Yvet et ce matin se révèle comme insensé et comme un échec pour lequel le citoyen paie le prix. »
Suite aux nouvelles données selon lesquelles la diminution de la consommation de boissons sucrées suite à la taxe a été très légère et pas comme prévue par le ministère des Finances, le nouveau président du judaïsme de la Tora Yits’hak Goldknopf a attaqué le ministre des Finances Avigdor Lieberman.
Selon les conclusions publiées dans ‘The Marker’, la taxe sur les boissons gazeuses a enrichi les caisses de l’État en 2022 à un taux près de 2,5 fois supérieur aux premières estimations du Trésor. Selon les estimations, cela s’explique par le fait que l’effet de la hausse des taxes a été relativement faible et que la baisse de la consommation de boissons gazeuses a été modérée par rapport aux premières prévisions. Selon les données, les recettes de l’État provenant de la taxe sur les boissons non alcoolisées atteindront environ 920 millions de shekels cette année, contrairement à l’estimation du ministère des Finances, qui a estimé que les recettes de la taxe en 2022 ne seront que de 380 millions de shekels.
Suite à ces découvertes troublantes, Goldknopf a attaqué et dit à ‘De Marker’ qu’il s’agissait « d’un autre décret diabolique d’Yvet Lieberman. Ce matin, il s’avère insensé et un échec dont le citoyen paie le prix, alors qu’il s’avère que l’impôt sur les boissons sucrées n’a pas réduit la consommation. La taxe a été une source de revenus de 920 millions de NIS pour le Trésor tout en exaspérant le public orthodoxe ».
Selon lui, « Voici une autre raison du coût de la vie. Afin de réduire la consommation de sucre, nous devons investir dans l’information et ne pas mettre la main dans les poches des citoyens. Comme je l’ai promis, et je suis heureux que Netanyahou soit également d’accord avec moi, dans le prochain gouvernement, nous travaillerons pour annuler les décrets Lieberman. »
Le ministère des Finances a déclaré en réponse: « La question est en cours d’examen en vue de la formation d’une étude approfondie sur la question. »
