L’Iran pose ses conditions pour rester dans l’accord nucléaire

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A missile seen backdropped by a poster of the Iranian supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, during a military exhibition to mark the 28th anniversary of the onset of the Iran-Iraq war (1980-1988), in Tehran, Iran, on Tuesday Sept. 23, 2008. (AP Photo/Hasan Sarbakhshian)

Après le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien le 8 mai dernier, le Guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, a dressé sept conditions adressées à la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne sous peine de voir Téhéran se retirer à son tour de l’accord.

L’accord sur le nucléaire iranien est plus que jamais menacé. Alors que les États-Unis ont décidé, le 8 mai dernier, de se retirer unilatéralement de cet accord signé en 2015 que Donald Trump juge «désastreux», le Guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, a dressé ce mercredi une liste de sept conditions qui devront être respectées sous peine de voir Téhéran se retirer à son tour.

Sur son site internet, Ali Khamenei exige des puissances européennes qu’elles préservent les ventes de pétrole iranien et qu’elles continuent d’en acheter. Ces puissances (Allemagne, France et Grande-Bretagne) devront en outre promettre de ne pas chercher à rouvrir de négociations sur le programme iranien de missiles balistiques ni sur la politique régionale de Téhéran.

«Il faut que les banques européennes préservent le commerce avec la République islamique. Nous ne voulons pas entamer de conflit avec ces trois pays mais nous ne leur faisons pas non plus confiance», a dit Ali Khamenei. «Il faut que l’Europe garantisse pleinement les ventes de pétrole iranien. Si les Américains venaient à pénaliser nos ventes de pétrole, il faudra que les Européens compensent et achètent du pétrole iranien», a-t-il ajouté.

Les signataires européens de l’accord de Vienne, officiellement nommé Plan d’action global conjoint (PAGC), ont promis de faire tout leur possible pour le sauver, malgré le retrait américain, notamment pour préserver les relations commerciales et les investissements pétroliers qui ont repris après son entrée en vigueur, mais reconnaissent que leur marge de manœuvre est étroite.

Source www.lefigaro.fr

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