Mais il a parlé…

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Lors d’une conversation avec des journalistes avant son départ pour l’Italie, le Premier ministre a déclaré que les efforts pour parvenir à un accord sur la réforme juridique se heurtaient au refus de l’opposition : « Nous ne permettrons à personne de perturber la démocratie israélienne ».

Hidabrouth – Gaby Schneider

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’est adressé aux protestations contre la réforme judiciaire à midi (jeudi). Lors d’une conversation avec des journalistes en Israël, avant de partir pour Rome pour une rencontre avec le Premier ministre italien Giorgio Maloney, Netanyahou a déclaré : « Nous poursuivons nos efforts pour essayer de parvenir à un accord concernant la réforme juridique. Malheureusement, jusqu’à présent, tous ces efforts se sont heurtés à un refus total et total de l’opposition et à des tentatives de faire dégénérer le pays en anarchie. »

« Le problème ici n’est pas du tout la réforme juridique, le but ici est de renverser un gouvernement qui a été élu démocratiquement il y a quelques mois à peine et de provoquer des sixièmes élections », a ajouté Netanyahou. « Nous ferons tout pour empêcher la perturbation de la vie des citoyens du pays, et nous ne permettrons à personne de perturber la démocratie israélienne et d’annuler la décision de la majorité dans l’État d’Israël telle qu’elle s’est manifestée lors des récentes élections. »

Dans ses mots, Netanyahu a fait référence à la réunion qu’il avait eue plus tôt en Israël avec le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, qui était venu visiter Israël : « Je viens de terminer une réunion importante avec le secrétaire américain à la Défense. J’ai vraiment apprécié ce qu’il a dit au nom du président Biden, et aussi en son nom, sur l’engagement des États-Unis pour la sécurité d’Israël. La conversation a porté d’abord et avant tout sur nos efforts conjoints pour empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires. »

« S’il y a des gens à Téhéran qui pensent que l’Iran peut progresser sans entrave vers les armes nucléaires, ils ont tort », a déclaré le Premier ministre. « Je détecte un changement par rapport à l’Iran ces derniers mois, tant aux États-Unis que dans les pays d’Europe occidentale et en Occident en général. Je vois un besoin et une obligation de renforcer cette approche plus agressive vis-à-vis de l’Iran, et cela sera bien sûr au centre de ma rencontre avec le Premier ministre italien comme ce fut au centre de ma rencontre avec le président Macron. J’ai l’intention d’avoir des entretiens similaires avec des dirigeants clés en Europe dans un avenir proche. »

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