Menaces iraniennes sur Ryad depuis le nord, et sur Israël depuis l’est

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Milice chiite irakienne.jpgSource : Tik-Debka, 22/9/2019

La guerre Iran-Arabie Saoudite, Israël, États-Unis a-t-elle commencé ?

Les Brigades Populaires pro iraniennes irakiennes ont pris le contrôle des zones frontalières entre l’Irak, le nord de l’Arabie saoudite et la Jordanie.

Le vendredi 20 septembre, l’armée de l’air israélienne et l’armée de l’air saoudienne ont attaqué le dispositif de l’armée iranienne composé de brigades révolutionnaires Al Qods, des milices chiites irakiennes et du Hezbollah, à Abou Kamal, dans l’est de la Syrie, près de la frontière irakienne. Ce dispositif comprend des bases, des centres de commandement, des dépôts de munitions et de missiles. Une centaine de militaires et miliciens ont été tués et des dizaines d’autres ont été blessés.

Par ailleurs, les États-Unis envoient des forces américaines équipées de systèmes anti-aériens AEGIS (capables de suivre et d’intercepter les missiles de croisière) pour aider l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis contre les attaques de missiles et drones iraniens. Le porte-avion USS « Nimitz » croise en alerte, le long des côtes saoudiennes.

En réponse, les Forces de Mobilisation Populaire (PMU) chiites irakiennes pro-iraniennes ont, du mercredi 18 septembre au samedi 20 septembre, pris le contrôle des zones frontalières irakiennes bordant le nord de l’Arabie saoudite et de la Jordanie. Donc, l’Iran non seulement a poursuivi son offensive contre l’Arabie saoudite, mais l’a également étendue aux frontières entre l’Irak et la Jordanie. Cette prise de contrôle représente une menace directe sur Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite depuis le nord, et sur Israël depuis l’est.

Les forces de la PMU, sont beaucoup plus fortes et plus nombreuses que l’armée irakienne et sont équipés de tanks, d’un arsenal de missiles sol-air, et de drones d’attaque. Afin de superviser l’opération de prise de contrôle de la frontière, est arrivé à Bagdad le général Qassem Suleimani avec tout son état-major, le colonel Qassim Moslem en tête. Qassem Suleimani est le commandant en chef des brigades iraniennes Al-Qods et des troupes iraniennes et pro iraniennes au Moyen-Orient. Le nom de code attribué à la prise de contrôle iranienne de la frontière a été « La volonté de victoire ».

Nos sources signalent que la milice PMU a masqué la prise de contrôle de la frontière, sous le couvert d’une opération de l’armée irakienne contre les restes de l’État islamique à l’ouest de l’Irak. La supercherie a tellement bien marché que les forces de la milice irakienne pro iraniennes, ont été aidées par l’aviation irakienne.

Samedi 22 septembre, alors que la supercherie de l’opération « La Volonté de Victoire », était largement « éventée », le premier ministre irakien Adal Abdul-Mahdi a ordonné à son armée d’essayer de prendre de vitesse l’occupation des territoires le long des frontières irakiennes nord (avec la Syrie) et ouest (avec la Jordanie). Cependant, l’armée irakienne ne dispose pas de troupes suffisantes pour s’opposer à la PMU pro-iranienne. Par ailleurs, il est fort douteux, qu’un quelconque des officiers irakiens, obéisse à l’ordre du premier ministre irakien. EG♦

Édouard Gris, MABATIM.INFO
Traduction et adaptation

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