« Ne venez pas me prêcher la démocratie », a déclaré Netaniahou, contre l’hypocrisie de la gauche locale

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Le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu a prononcé aujourd’hui (lundi) un discours fort au plénum de la Knesset contre l’hypocrisie de la gauche, qui utilise le jour de mémoire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Yitz’hak Rabin, afin d’inciter et d’attaquer la droite. « Il y a ceux qui profitent des jours de commémoration pour Yitzhak Rabin pour frapper une grande partie du peuple et ceux qui le représentent. »

Dans son discours, Netanyahu a dénoncé l’hypocrisie de la gauche : « Dans un régime démocratique, c’est le droit et le devoir de l’opposition de critiquer sévèrement le gouvernement, mais voyez ce qui se passe ici, il y a un côté, peu importe s’il fait partie de l’opposition ou la coalition, quoi qu’il dise et fasse, qu’il emploie les expressions les plus extrêmes, y compris l’affichage de cordes suspendues, de guillotines ou de mépris pour les symboles de l’État, (sera accepté et loué), et un autre côté, qui exprime des positions légitimes et qui représente la majorité du public israélien, qui sera traité de calominateur, développant la haine, la dispute et la division. Maintenant, on ajoute une nouvelle plaie : le manque de respect de l’Etat.

« Alors je dois donc vous dire quelque chose du fond du cœur. Depuis 26 ans, année après année, il y a eu ceux qui profitent des journées commémoratives d’Yitzhak Rabin pour taper sur une énorme partie du peuple et de ceux qui les représentent. Tout au long de ces années, j’ai entendu des choses offensantes et fausses sur le camp que je représente, mais j’ai serré les dents, je me suis retenu. J’ai rempli mon devoir d’être là en tant que Premier ministre selon le protocole de l’État. Bien entendu, quand je venais, ils me demandaient pourquoi je le faisais, et maintenant, quand je ne viens pas, ils demandent pourquoi je ne suis pas venu. Sont présents là des représentants de l’opposition qui ont refusé de venir à d’autres cérémonie de cet ordre, et d’eux, on ne parle pas. »

Netanyahu a ajouté : « Rabin a signé les accords d’Oslo en partant du principe qu’Arafat et l’OLP abandonneraient leur engagement envers la destruction d’Israël et lutteraient contre le terrorisme d’une manière intransigeante. Cela ne s’est pas produit. Je pensais que cela nous obligeait non seulement à reconsidérer ces accords, mais aussi à agir en faveur de ce en quoi je croyais depuis de nombreuses années : que nous parviendrions à la paix avec de nombreux autres pays arabes non pas par Ramallah, mais par l’axe ‘contourner Ramallah’.

« J’ai toujours pensé que si la paix avec les États arabes dépend du consentement des Palestiniens, il n’y aura jamais de paix. Ils peuvent être les derniers et certainement pas les premiers et peuvent ne pas venir du tout. Pourquoi mettre la paix entre leurs mains ? »

Il s’est prononcé contre les accords d’Oslo, signés par Rabin : « Les accords d’Oslo illustrent qu’une paix durable ne peut être réalisée sur la seule base de l’espoir – et certainement pas sur la base de faux espoirs. J’ai toujours cru que la paix se fait avec des ennemis – mais seulement avec ceux qui décident d’arrêter d’être des ennemis. Ne faites pas une paix fictive – avec ceux qui utilisent un accord de paix pour améliorer les positions pour continuer la lutte en Israël. Dans ce contexte, je le répète: il n’y a pas de telle chose en tant que « victimes de la paix ». Il y a des « victimes du terrorisme ». La terreur est la terreur, et la paix est la paix ! »

Il a poursuivi en expliquant que même s’il n’était pas d’accord avec le gouvernement à l’époque, il s’opposait à l’incitation. « La polémique avec la position du gouvernement à l’époque était substantielle, ferme et vive – parce qu’elle portait sur des questions cruciales pour notre existence et notre avenir. J’ai dit : « Rabin n’est pas un traître. Il a tort, mais il n’est pas un traître.

« De la tribune de la Knesset, un mois avant l’assassinat, j’ai dit sans équivoque : « Ce que l’on fait actuellement, de traiter les dirigeants de traitres et de criminels, Rabin criminel, Begin criminel, Chamir criminel, Sharon criminel, de telles expressions sont toujours à condamner, et nous critiquons cela de manière absolue. » J’ai ajouté :  » Ce que nous devons tous faire ensemble, c’est nous dresser contre ces phénomènes et contre toute tentative de ternir le public assis ici avec les taches de cette petite et extrême poignée de gens ». C’est la vérité, et le fait de revenir sans cesse sur ces mensonges ne les fait pas changer de couleur ! « .

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