Netanyahou reconnaît une «coopération secrète» entre Israël et les pays arabes

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Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu attends a ceremony held at Mount Herzl military cemetery in Jerusalem, on Israeli Remembrance Day, which commemorates Israel's fallen soldiers and Israeli civilians killed in terror attacks. May 1, 2017. Photo by Amit Shabi/POOL

Si Israël n’a pas de relations diplomatiques officielles avec les pays arabes, Biniamin Netanyahou assure qu’ils entretiennent une «coopération secrète». Une confession qui s’inscrit dans le combat de l’Etat hébreu pour contrer l’influence de l’Iran.

«La coopération productive que nous avons avec les pays arabes est généralement secrète», a révélé le Premier ministre Biniamin Netanyahou le 23 novembre.

«Je crois que nos relations [avec les pays arabes] vont continuer à mûrir et porteront le fruit d’une orbite de paix toujours plus grand», a-t-il poursuivi dans des propos rapportés par le Times of Israel. «Les habitants des pays voisins vont coopérer avec nous, parce qu’autrement, ils devront coopérer avec des esclavagistes étrangers», a-t-il encore fait valoir selon le site Ynet.

Officiellement, l’Etat hébreu n’entretient de relations diplomatiques qu’avec l’Egypte et la Jordanie au Moyen Orient, les autres Etats de la région refusant tout contact avec Tel Aviv tant que les Israéliens occupent les territoires palestiniens conquis lors de la guerre des Six Jours, en 1967.

Mais Israël poursuit depuis peu un rapprochement diplomatique avec les monarchies sunnites du Golfe et d’autres nations musulmanes de la région, invoquant des intérêts et menaces communs, en premier lieu l’influence de l’Iran chiite.

Les propos du Premier ministre ne sont donc pas une surprise ; le 19 novembre déjà, le ministre israélien de l’Energie, Yuval Steinitz, avait fait part de l’existence de contacts secrets avec le reste du monde arabe : «Nous avons en effet des liens qui sont partiellement secrets avec de nombreux pays musulmans et arabes et généralement [Israël] est la partie qui n’a pas honte [de ces liens].»

«C’est l’autre partie qui a intérêt à garder ces liens sous silence. Avec nous, généralement, il n’y a pas de problème, mais nous respectons la volonté de l’autre partie lorsque des liens se développent, qu’il s’agisse de l’Arabie saoudite ou d’autres pays arabes ou musulmans. Et il y en a bien d’autres», avait-il assuré lors d’une interview.

Source francais.rt.com

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