Netanyahu salue le sommet et s’en prend aux États-Unis : « Ils commettent une amère erreur »

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L’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu publie une vidéo en anglais sur fond de mise en place du sommet historique à Sde Boker dans le sud. Netanyahu ignore Bennett et Lapid

Avec l’ouverture du « Sommet du Néguev » initié par le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid, le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu salue l’initiative de ce sommet et déclare que « la visite des ministres arabes des Affaires étrangères en Israël est une chose bienvenue ». Et que « c’est le résultat direct des « accords abrahamiques » que nous avons engagés ».

L’ancien Premier ministre qui a signé certains des accords a noté dans une vidéo qu’il a publiée : « J’ai rencontré tous les ministres des Affaires étrangères arabes ici en Israël, à l’exception du ministre des Affaires étrangères du Maroc que j’ai rencontré plus tôt à l’ONU. Renforcer les accords abrahamiques est une bonne chose pour la paix, bonne pour Israël. »

« Cependant », a ajouté Netanyahu, attaquant les États-Unis, « je ne suis pas d’accord avec Anthony Blinken, le secrétaire d’État américain. Je le respecte mais je pense qu’il commet une grave erreur. L’Iran sans l’accord sur le nucléaire est un pays pauvre et isolé, sans légitimité internationale et sans immunité contre une agression militaire. L’Iran avec l’accord nucléaire – devient un pays riche, avec des centaines de milliards de dollars qui seront utilisés pour le terrorisme et l’agression, et un pays qui brisera l’isolement international et obtiendra l’immunité contre les activités militaires », a attaqué Netanyahu.

Netanyahu a interpelé le gouvernement : « Nous devons nous opposer à cet accord, et c’est ce que j’attends du gouvernement israélien et de quiconque se préoccupe de la paix et de la sécurité dans le monde. Nous devons nous opposer à cet accord maintenant ».

Dans ses remarques, Netanyahu ignore le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid, pour avoir tenté de servir de médiateur entre Vladimir Poutine et Zelensky au lieu de traiter de la question la plus brûlante pour nous – les négociations dans la capitale autrichienne de Vienne avec l’Iran dans le cadre de l’accord nucléaire avec les États-Unis.

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