Illustration : le soldat Amit zal
Ce qui est intéressant avec la cour suprême israélienne, c’est qu’elle y met du sien aussi, de manière finalement assez suivie. La voici qui s’oppose à la décision des forces de sécurité de détruire la maison du terroriste qui a provoqué la mort d’un soldat voici quelques mois. Soit, le prétexte est humanitaire, mais l’acte du terroriste l’était-il ? Ne savait-il pas que sa mère a huit enfants à la maison et qu’il la mettait elle et sa progéniture en mauvaise position ? Et finalement, au-delà du cas spécifique, le fait de détruire les maisons des terroristes n’est-il pas bénéfique pour la sécurité de l’ensemble de la population ?
Cette fois-ci, cela a été très mal perçu par le public.
Baruch Ben Yigal, le père du soldat, Amit, a déclaré : « C’est une décision malheureuse, ni égalitaire ni morale. »
Le ministre de la Défense Ganz a dit : « La décision qui a révoqué l’ordre de démolir la maison du terroriste qui a tué Amit Ben Yigal est très malheureuse. J’ai demandé aux professionnels du ministère de la Défense de contacter le procureur général pour soumettre une demande de discussion plus approfondie de la décision. »
Le Premier ministre Netanyahou: « Une décision malheureuse de la Haute Cour. Une grosse erreur. Nous ne devons pas céder au terrorisme ! J’exige une autre discussion – et en même temps, nous continuerons de détruire les maisons des terroristes. »
Le public pour sa part réagit également : suite à l’annulation de l’ordre de démolition de la maison du terroriste et en raison de la manifestation attendue contre le juge Meni Mazuz et des déclarations contre lui sur les réseaux sociaux, la police et le garde du tribunal renforcent la sécurité autour de la maison de Mazuz et Mazuz lui-même.
La député Ayelet Shaked: « Si Mazuz, en tant que conseiller juridique, avait révélé face aux expulsés du Gush Katif, un dixième de l’empathie qu’il a manifestée envers la famille de l’abominable terroriste, il aurait peut-être été possible de comprendre sa décision ».
