Oh politique, quand tu nous tiens…

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Quelques notes sur la vie politique en Israël, bien qu’il y en ait bien d’autres, des vertes et des pas mûres.

En fait, si cela n’était pas réellement triste, on aurait dû placer ces quelques notes dans la rubrique humour…

Commençons par Abou Mazen. Il a enfin réagi au succès de Netanyahou. Il a dit : « Netanyahou, je le connais ! Il ne croit pas en la paix entre nous ». M. le président, vous savez quoi, il n’a pas tort…

Du côté israélien, l’un des anciens responsables politiques a osé dire : « Franchement, entre donner de l’argent aux Palestiniens (on parlait de 50 milliards de shékels, pour qui l’aurait oublié), et en donner aux personnes qui s’adonnent à l’étude de la Tora, je n’hésite pas… » Réaction rare et précieuse.

Par contre, Bennet, ce grand voleur, s’est permis de critiquer le fait qu’il soit question de doubler (! – on arrive à 1300 sh et quelques par mois, ce qui permet de payer une semaine de dépense à l’épicerie) les aides que l’Etat accorde aux personnes qui étudient la Tora ! Il y voit une grande erreur, et ouvre le bec (c’est du reste le seul sujet à propos duquel il s’est exprimé). On voit le personnage, si toutefois on avait encore des doutes à son égard.

Enfin, un mot sur la révolution qui s’est déjà fait jour dans le monde des média israéliens.

Na’houm Barné’a à la une du Yedi’oth à propos des négociations de coalition : « Netanyahou se soumet à un chantage » – de la part de divers groupes politiques qui exigent d’énormes avantages et des postes qu’ils ne méritent pas, vu leur force réelle sur le terrain. Le journaliste orthodoxe Yishai Cohen a répondu : « Bennett avec six mandats a reçu le poste de Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ainsi de suite. Lieberman avec six mandats a reçu le ministre des Finances, de l’Agriculture, un autre ministre et chef de la commission des finances. Sa’ar avec ses quelques mandats a reçu le ministre de la Justice, des Communications et plus encore et la liste est longue. Et Lapid ? Bien sûr, il ne s’est pas laissé prendre à quelque chantage que ce soit. Un an et demi après, le mot « chantage » a été ressorti des oubliettes pour Netanyahou ».

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