Des ONG liées au FPLP financées par les gouvernements d’Europe

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Photo : Le logo sans ambiguïté du FPLP

par InfoEquitable

NGO Monitor vient de publier un nouveau rapport qui met en lumière les soutiens financiers d’ONG liées au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), une organisation désignée comme terroriste par les USA, l’Union européenne, le Canada et Israël.

La lecture du rapport montre que beaucoup d’états européens soutiennent ces ONG. Nous avons résumé ci-après les financements qui concernent nos lecteurs au premier chef : ceux de l’UE et de gouvernements de pays francophones.

Le FPLP s’est rendu célèbre par des détournements d’avions à partir des années 1960. L’organisation n’a pas renoncé à ses méthodes puisqu’elle revendique régulièrement des attentats contre des civils israéliens, à l’exemple du massacre de la synagogue de Har Nof à Jérusalem en 2014.

NGO Monitor affirme que les ONG examinées ont toutes des liens étroits avec le FPLP, qui vont « de la fondation et l’opération par le FPLP lui-même à des officiels et collaborateurs de ces ONG ayant été condamnés pour terrorisme par des tribunaux israéliens ». Ces liens sont détaillés dans le rapport.

Pour NGO Monitor, « il n’est pas clair si des vérifications préalables, et lesquelles, ont été menées à propos du FPLP par les pays et organisations avant de faire les dons. »

De l’Espagne à la Scandinavie, de nombreux gouvernements et organisations (dont l’ONU) financent ces ONG. Zoom sur les états francophones impliqués :

La Suisse finance Adameer, officiellement filiale du FPLP, qui « fait campagne pour soutenir les Palestinens condamnés et emprisonnés en Israël pour atteintes à la sécurité. »

La Belgique et la Suisse financent Al-Haq, une des têtes de file de la guerre juridique contre Israël. Al Haq cherche à poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale et est un des leaders de BDS, la campagne de boycott de l’état juif.

La Belgique et la Commission européenne finance Health Work Committee/Union of Health Work Committees qui accuse Israël de Génocide à Gaza.

L’UE et la ville de Genève financent le Alternative Information Center qui accuse Israël de « nettoyage ethnique », « discrimination similaire à l’apartheid » et d’être un « régime… colonialiste… intransigeant, raciste et militarisé », tout en soutenant et promouvant BDS.

L’UE, le consulat de France à Jérusalem, le canton de Genève et la Suisse financent Defense for Children International – Palestine, impliquée dans la campagne BDS et qui « publie fréquemment des informations et accusations fausses et invérifiables concernant des supposés « abus d’enfants » par les forces de sécurité israéliennes dans ses rapports. »

La Suisse finance Stop the Wall qui soutient BDS et « accuse faussement Israël de « punitions collectives », « repression », « restrictions de mouvement », « vol d’eau » et « projet de ghetthoisation ». »

L’UE et la Suisse financent le Palestinian Center for Human Rights, un des « leaders de la guerre juridique contre Israël » qui a notamment cherché à faire arrêter et poursuivre des politiciens israéliens lors de leurs visites dans des pays européens et à poursuivre des Israéliens devant la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre. »

L’UE finance la Union of Agricultural Work Committees, qui accuse Israël de confiscation de terres et d’eau et de punitions collectives, et a organisé une « journée de solidarité » célébrant le 10ème anniversaire de l’assassinat du ministre israélien du tourisme, Rehavam Ze’evi, par le FPLP.

 

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