« Or Israël », une nouvelle école francophone

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Or Israël

« Or Israël », une nouvelle école francophone, établie au nom de rabbi Israël Salanter zatsal, à Jérusalem !

Les Français arrivent… à Jérusalem ! Une partie d’entre eux donne la préférence au Sud de la ville, dans des quartiers entre Baka’, Arnona, Armon haNatsiv, Katamon, Har ‘Homa et Talpioth. Nous avons rencontré rav Moché Aharon Tolédano, fils de rav Yits’hak, le responsable mythique de l’école du Quai de la Marne à Paris, pour l’entendre parler de son projet innovant pour les Français de ces quartiers. Le projet est placé sous la direction du rav Ichaï Assayag, de Lev LeA’him.

Dans ces quartiers également, les Français cherchent la formule qui puisse convenir à leurs enfants, qui ont connu les diverses structures scolaires de la France : Otsar haTorah, Loubavitch, etc.
En général, et particulièrement dans ces quartiers, le mamla’hti-dati n’est pas suffisant pour eux. D’un autre côté, une école telle que celle du rav Arié Bijaoui est loin, à Bayith Végan, et présente, de nos jours, des exigences importantes de la part des parents et de l’ambiance familiale.
A ceci s’est ajoutée notre expérience sur le terrain : nous réunissons une fois par semaine des jeunes Français du quartier pour leur proposer un cours de Tora ! Et nous avons vu des choses merveilleuses se produire : ces jeunes, avec un minimum de patience et d’enseignement, s’ouvrent à la Tora, y trouvent la lumière, et cela change toute leur vie. Ils en sont à leurs débuts, ne l’oublions pas. Or, combien quelques bonnes décisions à cet âge-là peuvent influencer tout un parcours !
« Enfin, dans une synagogue locale, un groupe d’avrékhim s’est organisé pour proposer, matin et soir, une étude en commun avec des pères de famille francophones de ces quartiers. Par leur intermédiaire, nous avons pu mesurer l’étendue du problème, et commencer à songer à apporter une solution. »

Depuis combien de temps êtes-vous ainsi sur le terrain ?

Cela fait six ans. En fait, c’est mon père qui a été invité à ouvrir une telle structure à Baka’ ; lui est reparti, mais il nous a demandé de prendre la relève. Nous avons de la sorte pu réaliser le manque de structures pédagogiques adaptées à notre public.
Les parents en témoignent : ils avaient par exemple mis leurs enfants chez Loubavitch en France, mais ici, ils les sentent perdre l’âme…
En outre, sur le plan technique, ils rencontrent un grand problème de communication avec les enseignants, du fait de la langue, de la mentalité, etc., et cela leur est très difficile à tous les niveaux.
Du reste, ce sont souvent les parents déjà présents plusieurs années en Israël qui arrivent à cette conclusion. Les nouveaux venus l’acceptent moins. Les anciens ont été amenés à constater l’étendue du problème de la structure adéquate.
Dans les faits, on ne peut pas trouver d’école qui corresponde à leur attente dans toute cette partie de Jérusalem, proposant du ‘hol et du kodech de bon niveau, comme en France.
Or, en quête d’une solution, nous avons été amenés à connaître une structure de torani, située dans l’enceinte remarquable de la Yechivath Itri, qui se dit prête à nous faire de la place. Elle dépend de rav Aba Savitiski, qui dirige une autre école de ce genre à Ramot, justement destinée à de telles familles.
C’est là que nous proposons à présent la nouvelle structure, qui nous semble répondre à l’attente de nos familles. Le directeur pédagogique, le rav Eliahou Uzan, est connu comme l’un des grands éducateurs de la place parisienne.

Nous avons organisé une structure d’été, qui a attiré un grand public.

Voyez, avec des éléments simples, combien on peut faire avancer les choses ! Nous avons simplement préparé un « daf kécher », un questionnaire permettant aux parents de vérifier les connaissances des enfants – en français !

Quel est en fait votre projet, sur le plan des classes proposées ?

Chez les filles, nous proposons un cadre depuis le gan ‘hova jusqu’à la kita teth, donc la fin du secondaire. Chez les garçons, nous pensons arriver à la kita zayin, mais tout dépendra du nombre d’inscrits.
La direction repose donc sur les épaules du rav Eliahou Uzan, mais nous avons ajouté un responsable israélien sur le terrain.
Nous consacrerons plusieurs heures par jour aux matières profanes, durant lesquelles nous voulons proposer les mêmes disciplines qu’au mamla’hti, à l’image d’Otsar haTorah en France.
Le repas de midi sera également fourni.

L’histoire semble donc commencer ainsi. Une nouvelle école va s’ouvrir dans le sud de Jérusalem, proposant aux parents francophones une institution à leur mesure, selon leurs aspirations, assurant surtout une communication dans leur langue et leur mentalité.

A ne pas manquer, car il en va de l’âme de nos enfants !

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