Patrick Drahi (Altice) pourrait racheter Yedi’oth A’haronoth

0
591

« Patrick Drahi pourrait racheter, en plusieurs étapes, le journal Yedi’oth A’haronoth ».

Yedi’oth est un journal israélien publié à Tel Aviv depuis l’époque du mandat britannique. Depuis les années 1970, il est de loin le premier des trois grands quotidiens israéliens par son tirage, devant Ma’ariv et Haaretz. Il appartient aux familles Moses et Fishman.

Fondé en 1939 par Nahum Komarov, il est racheté rapidement par Yehouda Moses, dont le fils Noah devient le premier directeur de l’édition.

En 1948, un groupe de journalistes emmenés par Azriel Carlebach se sépare du quotidien, pour fonder un journal concurrent, Ma’ariv. Depuis ce temps, les deux journaux se livrent une féroce bataille journalistique, chacune des équipes n’hésitant devant rien pour attaquer l’autre camp, notamment une affaire d’écoutes en 2000, dans laquelle trempait l’homme d’affaires Ofer Nimrodi, ancien éditeur et actuel propriétaire de Ma’ariv.

Le quotidien est aujourd’hui détenu par le Groupe Yedi’oth A’haronoth, un conglomérat ayant des intérêts dans le secteur de la presse et de la télévision. Arnon Mozes, fils de Noah, est le directeur de la rédaction, tandis que Rafi Ginat est le responsable éditorial. Parmi les anciens correspondants en France figure Elie Wieselprix Nobel de la paix (1986).

Aujourd’hui, le journal est dirigé par le fils de Noah Mozes, Arnon Mozes. Pendant de nombreuses années il a été édité par le fils de Herzl Rosenblum, Moshé Vardi, qui a été remplacé en 2005 par Rafi Ginat. Il est publié en format tabloïd et il est réputé pour ces analyses sophistiquées.

Il est décrit comme le meilleur journal du pays. La BBC précise que le journal est ouvert à un large éventail d’opinions politiques. Le journal est détenu par ce groupe qui est également propriétaire d’actions dans plusieurs sociétés israéliennes telles que Channel 2, une chaîne de télévision commerciale Hot, la société de télévision par câble Yedi’oth Tikchoret, un groupe de journaux hebdomadaires locaux Vesti, un journal en langue russe, des magazines tels que le guide TV hebdomadaire Pnai Plus et le magazine féminin hebdomadaire La’Isha, et d’autres entreprises non médiatiques.

Le journal est à tendance centriste (proche de Kadima d’après l’Israeli Democracy Institute), la ligne éditoriale du Yedi’oth A’haronoth est de centre droit sur les questions économiques et de centre gauche sur les questions sociétales, mais le journal est réputé pour l’ouverture de ces colonnes à un large éventail d’opinions politiques.

Source www.israelvalley.com

Aucun commentaire

Laisser un commentaire