Pendant la guerre d’Algérie, on égorgeait les journalistes et les artistes. Rien ne change jamais dans l’islam. La preuve, Charlie Hebdo !

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Par Salem Ben Ammar  pour Dreuz.info

Pendant la guerre civile en Algérie, on égorgeait les journalistes, les artistes et les intellectuels comme on égorgeait les moutons sur la base d’une fatwa édictée par le FIS : celui qui combat l’islam par la plume périra par le fil du couteau. Seule la mort de l’outrecuidant pouvait rendre justice à l’islam.

(La méthode fut reprise en Égypte dans les années 80 jusqu’au début des années 90, elle a coûté la vie à Fareg Foda, et à failli coûter la sienne à Nagib Mahfoufh en 1982, Prix Nobel de Littérature.)

Le tsunami islamiste a coûté la vie à 250 000 Algériens et coûté 30 milliards de dollars aux caisses de l’Etat, et la France accueillait les islamistes nord-africains à bras ouverts sans aucune précaution.

Feu Habib Bourguiba, président de la Tunisie, avait fait une visite exprès à Paris en 1985 pour rencontrer François Mitterrand afin qu’il cesse d’accorder l’asile politique aux islamistes.

C’était un coup d’épée dans l’eau. La France ne comprenait pas qu’une Afrique du Nord dominée par l’intégrisme était un partenaire dangereux. Et ce, sans tirer les leçons de la Révolution iranienne de 1979, où les protégés d’hier sont devenus les grands ennemis de l’Occident.

La France était insouciante, trop sûre d’elle. Elle se croyait suffisamment immunisée contre le péril islamiste, qui avait pourtant commencé lui montrer ses griffes radioactives bien avant l’attentat de la rue de Rennes. Elle est restée droit dans ses bottes, malgré les soubresauts terroristes qui ont continué à la secouer.

Il fallait expulser les membres du GIA qui avaient trouvé refuge en France à cause du principe qui exclut l’extradition des ressortissants étrangers vers leurs pays d’origine s’ils risquent la peine de mort. Mais non, la France a cherché à apprivoiser l’hydre islamiste, pour finir par en faire une interlocutrice privilégiée jusque dans l’affaire des élèves enfoulardées de Creil. Pour les amadouer, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur à l’époque, était devenu un assidu du siège de l’U.O.I.F. aujourd’hui dissoute. Il croyait naïvement que pour neutraliser son ennemi, on pouvait en faire un allié.

Pour leur témoigner de sa sollicitude, Sarkozy s’est mis à distribuer aux dirigeants de l’UOIF la nationalité française et il leur a ouvert les portes des médias.

« L’islamisme modéré » voyait le jour.

Cette politique permissive et laxiste a fini par devenir la tombe des libertés en France où les islamistes ont un droit de vie et de mort sur les détracteurs de l’islam.

L’attentat de Charlie-Hebdo (notre photo), le 7 janvier 2015, est la résultante de cette politique de collaboration et de compromission avec l’islamisme.

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