Permettre n’est pas donné à tout le monde…

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C’est la morale d’une affaire juridique/rabbinique qui vient de troubler le monde juif dans le pays, et en Grande Bretagne.

Une femme est mariée à une personne dont les capacités intellectuelles primaires sont douteuses. Le mari est parti en Angleterre, laissant son épouse « ‘agouna », mariée mais coincée par son mari, puisqu’il ne donne pas d’acte de divorce. Une instance rabbinique de Tel Aviv (notre photo : l’entrée du Beth Din à Tel Aviv) a décidé, après de longues années, de… permettre la femme de se remarier, considérant que le mariage reposait sur une maldonne, et qu’en conséquence il est nul et non avenu !

Les critiques ont rapidement commencé à fuser contre une telle décision, qui, pour les grands rabbanim, va totalement à l’encontre de la Halakha. Ce dossier a remué le monde des dayanim ces derniers mois, et continue de résonner à travers le monde. Il a atteint à présent la table des Grands d’Israël. Ils ont fait paraitre une lettre cinglante : « Ces rabbanim ne méritent pas de servir de juges ».

Sous le titre « Sur les gardiens de la sainteté d’Israël », le rav Kaniesvki et le rav Edelstein mettent en garde de ne pas nommer de juges de ce genre : « Nous mettons en garde tous ceux qui nomment des juges d’être très prudents et de se garder de ne pas nommer des Dayanim ou des rabbanim capables d’apporter des réponses sans base, et de trouver dans la Tora des voies incorrectes, provoquant des situations qu’il n’est plus possible de corriger. »

L’Association Haredi de Londres, où vit le mari, qui, il y a dix ans, a imposé des sanctions et un boycott au mari, s’est jointe à la manifestation et a écrit que la femme est toujours encore femme mariée, s’opposant elle aussi avec virulence à la décision rabbinique de T el Aviv.

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