Combien de juifs adhérent aux groupes réformés en Israël ?

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Des Juifs réformés au cours de l’un de leurs rassemblements provocateurs au Kotel

Y a-t-il vraiment un judaïsme réformé en Israël, et si oui quelle est sa véritable influence dans le pays ?Les chiffres sont révélateurs : les communautés des Juifs réformés et des Juifs conservateurs ne représentent qu’une minorité marginale en Israël. On compterait certes des dizaines de « communautés » réformées dans tout le pays, mais un examen approfondi a révélé qu’une partie considérable d’entre elles ne méritait pas d’être considérée comme une véritable communauté.

Sur son site Web, le mouvement réformé (conservateur) présente à travers une carte  la liste des ses 72 « communautés» à travers le pays, mais il semble que ce nombre soit trompeur et tendancieux. En effet, en prévision de la Conférence « Tsion et Jérusalem » qui se tiendra la semaine prochaine autour de la problématique « Faire face à l’impact du judaïsme réformé sur les institutions de l’Etat d’Israël », une étude a révélé que seulement 20% de cette « communauté » pouvait prétendre à ce titre, et cela une fois par an seulement, lorsque les membres se réunissent en minyan pour les fêtes. A titre de comparaison, les minyanin ’harédim qui se rassemblent pendant les fêtes dans des kibboutzim laïques et dans d’autres lieux de vacances sont à compter par centaines, sinon par milliers.

Selon le mouvement réformé, il y aurait 50 centres communautaires à travers le pays. Mais une liste détaillée révèle que sur 55 communautés, 20% des bâtiments ne sont utilisés que pendant les vacances.

Il convient de noter également que parmi les communautés qui officient tout au long de l’année, leurs membres ne se rendent pas à la synagogue tous les Chabbath. C’est le cas par exemple de la « communauté » du « Dror » de Jérusalem, les offices ne sont assurés que trois Chabbath sur quatre.

D’après les chiffres publiés en mars 2000, le mouvement réformé en Israël comptait 27 communautés avec environ 5000 fidèles versant une cotisation annuelle. Or, même si le nombre de membres de ces « communautés » avait aujourd’hui doublé et triplé, il ne représente qu’un pourcentage négligeable de la population israélienne.

Il en ressort que la place que cherche à obtenir le judaïsme réformé en Israël n’est pas le résultat d’un quelconque soutien de la part de la population israélienne. Le mouvement doit avant tout sa force aux subventions qu’il reçoit des États-Unis et grâce auxquelles certaines personnes tentent de modifier le visage de la société israélienne. Car, à la lueur de ces informations, il est très étonnant d’entendre un discours visant à reconnaître ou à accorder de la légitimité à des organisations qui restent très marginales en Israël.

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