Politique en Israël : et la suite ?

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Il est difficile pour l’instant (mardi matin) de se faire une idée de ce qui va se passer à la suite des deux séances publiques à la cour surprême !

Cette instance a exigé des réponses à ses questions de la part des groupes politiques concernés, et elle fera part de ses décisions sur la fin de la semaine.

Le dilemne, à notre niveau, reste entier : quitte ou double ? Est-ce que la cour suprême va exiger un élément qui entraine les partis en présence à abandonner leurs accords et à se diriger vers de nouvelles élections, ou va-t-elle se contenter de remarques sans conséquences ? C’est très difficile à savoir.

Toutefois, en jouant de la sorte, la cour suprême a fait que l’ensemble du public conçoive à présent ce qui avait été le message du public religieux en 1999, lors d’une grande manifestation, d' »un million de personnes » (ou à peu près…), contre cette instance, mettant en garde le pays contre la tendance de cette cour à vouloir prendre entièrement sous sa main ce qui se passe dans la vie politique locale, ce qui est totalement anormal et ne peut pas être accepté ! Soit nous sommes une démocratie, et alors c’est le peuple qui décide, et non point un groupe non élu appartenant en plus à un secteur idéologique très extrémiste, libéral au possible et donc anti-religieux, humaniste implacable, quand bien même cela serait contre les intérêts sécuritaires du pays, entre autres « qualités ». Deuxième option : nous sommes un régime soumis à un groupe de technocrates – dirigé par le juge Aharon Barak -, ce qui est déjà une autre forme de fonctionnement, non voulu par les gens et totalement aberrant.

Nul doute en tout cas qu’à la première occasion, un gouvernement de Droite verra comme urgence première de régler cette question, même si les média locaux se mettent tous ensemble à s’opposer à de telles « décisions antidémocratiques », puisque tel est leur message – de propagande inadmissible.

Dans les faits ? Donc, soit des élections – qui permettront à la Droite d’arriver à un chiffre confortable de 65 députés dans leur groupe, soit que le gouvernement monté ces temps-ci parvient à maintenir sa formule. Mais il y a une troisième option, de laquelle on parle pas mal depuis peu : il manque deux députés à la Droite, pourquoi les deux députés ouvertement liés à ce groupe, qui faisaient partie de Kakhol Lavan et qui ont tenu tête de manière remarquable à la dynamique de ce groupe, à savoir Hauser et Hendel, pourquoi ces deux-là ne feraient-ils pas un pas de plus et rejoindraient le Likoud, ce qui permettrait la formation d’un gouvernement entièrement à Droite, et éviterait tout ? Question posée. Peut-être aura-t-elle une réponse dans les jours qui viennent.

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