Pourquoi le ministre des Communications a-t-il décidé d’abolir les numéros cacher, et pourquoi le public orthodoxe est-il indigné ?

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Cette semaine, une date limite a été fixée pour l’annulation des numéros de téléphones cellulaires cachers. Pourquoi est-ce une atteinte si grave pour le public orthodoxe, et y a-t-il quelque chose qui puisse être fait pour l’éliminer ?

Hidabrouth – Michal Arieli

Après de longs mois à parler de la réforme de la suppression de la formule cacher pour les appareils mobiles, le ministre des Communications Yoaz Handel a annoncé hier (dimanche) que l’initiative était en cours. C’est une décision qui est remise en question depuis longtemps, et ces derniers mois, de nombreux acteurs orthodoxes du monde politique ont tenté de faire pression pour l’empêcher, mais maintenant le ministre a annoncé qu’il y avait une décision finale date de la réforme le 31.7.22. A partir de ce jour, chaque abonné pourra choisir son propre numéro de mobile. De cette façon, il pourra garder le numéro cacher pour lui, même s’il a un appareil qui n’est pas défini comme tel, et vice versa – il pourra obtenir un numéro qui n’est pas associé à un forfait de cet ordre, mais avec un appareil qui lui-même est cacher. Chacun sera libre de ses choix.

Il touche de la sorte un demi-million de clients
Que s’est-il réellement passé aujourd’hui ?

Jusqu’à il y a quelques années, on savait que chaque entreprise de téléphonie mobile avait un préfixe numérique auquel ses numéros de téléphonie mobile étaient reliés. Par exemple, les abonnés Cellcom détenaient l’indicatif régional 0528; Les abonnés Pelephone avaient un préfixe de 0505, et ainsi de suite.

Cette réalité a créé une situation où les clients étaient soi-disant « emprisonnés » au sein de leur entreprise, car s’ils voulaient changer d’entreprise de téléphonie mobile, ils l’envisageraient souvent, mais changer d’entreprise impliquait également de changer de numéro, ce qui pour la plupart d’entre nous n’est pas approprié.

Il y a plusieurs années, il a été décidé de réformer la question, et depuis lors, chaque citoyen en Israël peut utiliser n’importe quel numéro dans l’une des entreprises, et s’il veut passer à une autre entreprise, le numéro le suit. Autrement dit, le numéro est le sien et non celui de l’entreprise.

Les seuls « laissés pour compte » (à leur demande) sur cette question sont les membres de la communauté orthodoxe, les détenteurs de numéros associés au forfait avec cacherouth. Pour eux, les entreprises ont continué à veiller à fournir des numéros avec un préfixe uniforme (comme 05276) qui indiquent que l’appareil en leur possession est approuvé par le Comité rabbinique des communications et est cacher. Maintenant, le ministre des Communications Handel vient et annonce le changement – il sera possible de déplacer le numéro de téléphone cacher vers n’importe quel appareil, y compris un appareil qui n’est pas casher.

Selon Haendel : « La réforme permettra au marché de s’ouvrir à la concurrence et ainsi de démanteler le monopole dominant sur le marché cellulaire cacher, permettra à une variété de programmes de filtrer le contenu et de baisser les prix des appareils cacher. »

Et quel est le problème avec ça ?

Pour le public orthodoxe, c’est une réforme très problématique. À ce jour, il y a eu environ un demi-million d’abonnés parmi les utilisateurs des forfaits cacher qui ont apprécié d’avoir un tampon cacsher sur leur appareil. C’était le numéro où ils se représentaient eux-mêmes et pouvaient donc identifier d’autres membres de la communauté. Pas étonnant que cette décision suscite tant de critiques.

En réponse aux critiques virulentes, le ministre a déclaré : « Le rôle d’un ministre au sein du gouvernement est de prendre des décisions, même s’il y a ceux qui s’y opposent. Aujourd’hui, nous corrigeons un délit de consommation qui a touché un demi-million de clients, et transmettre le pouvoir aux consommateurs. » Cependant, le ministre des Communications a annoncé que pour éviter une situation dans laquelle la réforme porterait préjudice aux enfants, il ne serait possible de déplacer les numéros qu’au-delà de 18 ans.

Se battre de manière légale
La décision est-elle définitive ?

Apparemment, il s’agit d’une décision finale et, comme mentionné, il y a aussi une date d’exécution. Mais il y a aussi ceux qui tentent à la dernière minute d’abroger le décret. Ainsi, on peut voir qu’il y a des avocats au nom de l’organisation ‘Emeth le-Ya’akov’ qui ont envoyé une lettre au ministre des Communications pour indiquer la procédure dans laquelle ils abordent le problème juridique impliqué dans cette décision.

Leur affirmation est qu’à la suite de la décision du ministre, une situation s’est produite dans laquelle les sociétés de téléphonie cellulaire s’abstiendront d’attribuer des forfaits cacher conformément aux souhaits et aux exigences de tout un secteur. De plus, il s’agit d’une décision qui concerne également les clients qui ont déjà acheté un appareil mobile cacher conformément à leur désir d’être associés à un forfait de cet ordre, et qui s’y retrouvent maintenant sans signification.

La pétition indiquait également que l’appartenance à un forfait bien précis est une option d’auto-étiquetage, et qu’elle permet également la cohésion interne du public orthodoxe et l’encadrement pédagogique dans les institutions. « De même qu’il est inconcevable que le ministre des Transports interdise aux constructeurs automobiles de placer les emblèmes des véhicules qu’ils produisent, il en va de même pour les services de la ligne cacher », affirment-ils. Les avocats ont également précisé que si le ministre ne répond pas à leur demande de retarder la réforme et de la revoir à nouveau, ils se tourneront vers un tribunal compétent.

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